Face à la crise alimentaire, les pays de l’UMA recherchent des solutions

Les pays du Maghreb sont apparemment préoccupés par le risque d’une crise alimentaire. C’est en tout cas ce qui est suggéré dans une réunion organisée à Tunis, entre les trois pays de la région, pour discuter d’une complémentarité dans le domaine des céréales, une denrée très consommée dans la région, en présence du secrétaire général de l’UMA, Habib Benyahia.

Ce besoin de vision commune et d’action harmonisée dans la région, une des plus grandes consommatrices de céréales au monde, est dicté par une conjoncture défavorable où s’entremêlent notamment une flambée des cours internationaux des produits alimentaires, céréales en particulier, une faible pluviosité, une désertification et une érosion des sols et une faiblesse des rendements.

En plus des avantages qu’offrent les achats groupés de céréales et d’intrants, l’alliance des efforts pour élever les niveaux de production et améliorer les rendements doit, selon les participants, englober aussi bien le développement de la recherche scientifique, la production des semences sélectionnées, la fertilisation des sols, la coordination des circuits commerciaux, l’encouragement des investissements, mais aussi la stimulation des producteurs.

Dans sa présentation de l’expérience algérienne dans le domaine, M. Alioui a évoqué l’intensification, comme démarche stratégique, des cultures céréalières, associée à une prise en compte des changements climatiques, sachant que le pays se trouve dans une zone aride et semi-aride à faible pluviosité. L’UNPA préconise, comme approche à une prise en charge maghrébine du dossier, l’élargissement des investissements, le renforcement et la protection de la production agricole, une présence permanente de l’Etat aux côtés du producteur en termes de crédits, de régulation du marché et d’organisation de l’environnement dans lequel il évolue.

Les principaux thèmes d’étude de ce colloque maghrébin s’articulent autour de la «situation du secteur céréalier et les politiques nationales afférentes», «la contribution de la recherche scientifique au développement du secteur des céréales» et «l’expérience des organisations professionnelles des pays du Maghreb dans la promotion du secteur».

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