Quiproquo à l’ambassade mauritanienne de Rabat

Une délégation des ONG des droits de l’homme marocaines qui s’est rendue mardi 14 décembre en Mauritanie pour rencontrer Mustapha Selma Ould Sidi Mouloud, a eu quelques problèmes avec l’ambassade mauritanienne à Rabat.

Au départ, Amina Bouayach, présidente de l’OMDH, Khadija Merouazi et Abdeslam Boutayeb en compagnie de quatre autres personnes avaient demandé des visas pour voyager en Mauritanie. Ce qui leur fut accordé sans problème.

Une fois les passeports récupérés, un fonctionnaire de l’ambassade mauritanienne appelle alors les 7 titulaires des visas pour qu’ils rendent leurs passeports à l’ambassade. D’après le fonctionnaire mauritanien, l’ambassade devait vérifier les numéros de série des visas. Quand la délégation voulut reprendre les passeports, elle fut étonnée de l’absence des visas.

Commence alors une course contre la montre. Des contacts sont noués avec les autorités à Nouakchott. L’entourage du président mauritanien est sollicité. Les coups de fil entre Rabat et la capitale mauritanienne se multiplient et la crise se résout quelques jours après par un retour à la normale.

Les 7 membres de la délégation marocaine ont pu en fin de compte obtenir leurs visas et s’envoler vers Nouakchott pour rencontrer Ould Sidi Mouloud 
Source  CRIDEM, 17/12/2010

Note de Diaspora Saharaui :

Depuis sa libération par le Front Polisario en octobre dernier, Ould Sidi Mouloud est devenu, apparemment, apatride. Selon les dernières nouvelles filtrées, personne ne veut de lui. Ni le Polisario, ni l’Algérie, ni le Maroc, ni l’Espagne. Seule la Mauritanie a accepté de l’accueillir le temps que son problème soit résolu.
Le HCR, pour sa part, se cache derrière la discrétion et le secret professionnelle pour dissimuler les pressions exercées par le Maroc pour maintenir le suspens et le tapage médiatique pour garder un sujet d’exaltation pour la population marocaine et ainsi dévier son attention de la profonde crise politique créée par le conflit du Sahara Occidental après le massacre de Gdeym Izik.

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