Campements de l’indépendance sahraouie, barricades marocaines

Les campements de familles sahraouies, partis notamment de El Aaiun (Sahara Occidental occupé) pour s’installer dans le désert à un vingtaine de kilomètres à l’Est continuent de grossir. http://apsophotos.blogspot.com/2010/10/campements-sahraouis-de-lindependance.html

Le 16 octobre, un comuniqué du ministère sahraoui de l’information évaluaient à plusieurs milliers de personnes le nombre des exilés, et rappellaient au Maroc ses obligations en matière du droit humanitaire international, relatif à la protection des populations civiles en temps de guerre.

Il lançait un appel à la Communauté internationale, notamment au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme pour mettre en application, sans délai, la quatrième Convention de Genève de 1949.

Actuellement, les marocains dressent un cordon des barrieres métalliques utilisées pour les barrages routiers pour cerner le campement et empécher la circulation. http://apsophotos.blogspot.com/2010/10/le-16-octobre-2010.html

C’est la nuit que les véhicules des services de santé, les camion citernes, ou les voitures sahraouies apportant le ravitaillement peuvent passer.

http://apsophotos.blogspot.com/2010/10/leau-campements-de-lindependance-sahara.html

S’il est difficile depuis la terre de faire un comptage précis du nombre de tente, et d’en évaluer ainsi les personnes exilées, les nombreux moyens aériens déployés par les autorités coloniales marocaines leur permettent d’avoir une estimation précise, dont ils ne font pourtant aucune publicité.

Les «campements de l’indépendance », de la résistance, phénomène nouveau dans la protestation pacifique sahraouie et très important dans son ampleur ne trouve pas d’écho dans la presse européenne.

Faudra-t’il à l’horreur du parcage, des barrières et des intimidations ajouter du tragique pour qu’enfin l’impunité marocaine cède, que le vernis craque et que l’information circule ?

Que soient dénoncées les méthodes barbares du colonisateur à l’heure où la communauté international dit attendre sa bonne foi dans les négociations de paix ?

APSO, 18 octobre 2010

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