Étiqueté depuis bien longtemps, comme étant, fief du cannabis, Sidi-Bel-Abbès est en passe de se départir ,à tout point de vue de cette réputation surfaite qui lui colle tristement aux basques depuis longtemps. Cependant, les services concernés dont la gendarmerie, la police et les douanes ont communiqué une quantité ,bien loin des autres prises de l’année dernière et qui renseigne partiellement du recul de ce fléau .Cette baisse assez sensible,pour ainsi dire s’explique en grande partie par le recul aussi de la contre bande qui depuis l’ouverture de l’autoroute est ouest préfèrent faire l’impasse à Sidi Bel Abbés ,transit par excellence, il n’y a pas longtemps du cannabis,pour passer directement Alger.
Mais il n’y a pas uniquement l’autoroute qui en est à l’origine . Il y a également d’autres motifs de satisfaction tels que Les dispositifs de renforcement de la lutte contre ce poison et la mise en place d’une stratégie nationale visant à enrayer ou du mois diminuer la vente de la drogue. Il a été convenu dans un premier temps de s’attaquer à la source donc à la racine de ce fléau en serrant davantage l’étau à la frontière Maroco-Algérienne, (fermée depuis 1994 notamment à cause du conflit du Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis 1975, ndds) jugée derrière tous ces maux sociaux. Épatés, toute fois par le gain facile, les gros bonnets qui continuent à jouir quand bien même des complicités à tous les niveaux, semblent pris entre le marteau des coups Butoirs des services de sécurité et l’enclume du profit tiré de cette matière prohibée.
Pour en revenir au bilan d’une année d’activité, il y a lieu de noter que par rapport à l’année dernière où on a saisi en tout et pour tout 16 kg de kif contre 47 kg saisi en 2009 soit , une baisse de 48 pour cent, nous été signalée. C’est dire que l’étau serré autour des gros bonnets dont deux ont tombé à Sidi Bel Abbes, le mois d’octobre, y est pour quelque chose. Ils étaient arrêtés à bord du camion,transportant 100 kg de kif. Comme il est utile de signaler que ce recul est du également à la consommation des psychotropes pour leur prix abordable dans la mesure que se sont des chômeurs donc incapable d’acheter du kif dont la bonne qualité est cédée à des prix excessivement élevés. Autant dire, la consommation de la drogue, l’apanage il n y a pas longtemps , de couche défavorisée, a changé de camp pour devenir celle des nantis. Il ressort, en effet, d’une simple enquête que les nantis forment une grande partie du marché de consommation. Ils sont la cible privilégiée des dealers en col blanc. Tenez vous bien, qu’une plaquette de 20 grammes haute qualité est vendu à 1000 DA. Même les gens qui en vendent sont loin de tout soupçon par ailleurs, les autres, c’est à dire les démunis en particulier les chômeurs, pris dans le piège de la dépendance consomment du kif conçu avec des produits que nous préférons les taire par respect à notre lecteurs.
Bel Abbès Info, 19/12/2010
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