Par Mohamed Abdoun
A peine quelques jours après la visite à Alger du ministre iranien des Affaires Etrangères, durant laquelle Bouteflika avait été officiellement invité à une conférence que doit organiser Téhéran sur le droit de tous les Etats au nucléaire civil, voilà que Washington vient d’opérer une volte-face, seconde du nom, pour le moins spectaculaire et inattendue. Ainsi donc, et tout juste 48 heures après la » suppression » de la fameuse liste noire comportant les noms de 14 pays prétendument exportateurs de terrorisme, voilà que le président Obama vient d’inclure officiellement le nom de notre pays dans une autre liste, autrement plus select et honorifique. Il s’agit de celle de 47 pays invités à prendre part officiellement au sommet américain sur le nucléaire, prévu la semaine prochaine à Washington. Il s’agit là, estiment de nombreux observateurs avertis de la scène diplomatique mondiale, d’une reconnaissance de facto du poids acquis par l’Algérie, et du rôle qu’elle ne laisserait pas de jouer dans le cadre de l’apaisement de nombreuses tensions liées à ces questions, à commencer par le bras de fer USA-Iran.
L’Algérie, qui devrait se faire représenter à ce sommet par le président de la République, devrait très certainement y défendre les mêmes thèses qu’elle a soutenues de tout temps, à savoir le droit inaliénable que détiennent tous les Etats à se doter de la technologie nucléaire, dès lors que cela est strictement mené à des fins pacifiques, et sous le contrôle exclusif de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Nucléaire). Maintes fois déjà, c’est l’intervention, discrète mais efficace, de l’Algérie qui a permis d’atténuer les tensions cycliques existant entre Alger et Téhéran, à propos de cette question précisément. Washington, comme l’ont souligné de nombreux hauts responsables US, tant civils que militaires, apprécie tout particulièrement la coopération de notre pays dans le domaine de la lutte mondiale contre le terrorisme. Quand notre pays y faisait face, certains des plus dangereux et plus criminels terroristes se permettaient de déambuler crânement dans les rues de Washington ou de Londres, menant campagne en faveur de leurs massacres et bénéficiant d’une protection locale, accordée sous le fallacieux prétexte de la » liberté d’expression « . Il a fallu que les intérêts et vies des Américains soient touchés, pour que les choses s’inversent diamétralement, au point où Washington vient, à titre d’exemple, d’accorder au Yémen un permis de tuer un prédicateur américain soupçonné d’avoir partie liée avec des actes terroristes, commis ces derniers temps. La très longue expérience de l’Algérie dans le domaine de la lutte antiterroriste, doublée d’une grande efficacité, a fini par faire de notre pays le partenaire incontournable des Américains dans ce domaine. Pour revenir au sommet américain, il convient de souligner en outre que cinq autres pays arabes y prendront part. Il s’agit de l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, la Jordanie et le Maroc. En outre, toutes les grandes puissances nucléaires comme la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France, le Pakistan et l’Inde, seront également de la partie. La majorité des pays invités sera représentée par leurs chefs d’Etat ou de gouvernement. Durant ce sommet, Barack Obama a programmé des rencontres bilatérales avec ses homologues russe, chinois, pakistanais, indien, allemand et jordanien, selon la Maison Blanche.
L’Algérie doit également prendre part à un second sommet, que doit organiser l’Iran une semaine plus tard, et placé sous le thème particulièrement évocateur de » nucléaire civil pour tous. Nucléaire militaire pour personne « .
De riches débats et bras de fer en perspective…
M. A.
A peine quelques jours après la visite à Alger du ministre iranien des Affaires Etrangères, durant laquelle Bouteflika avait été officiellement invité à une conférence que doit organiser Téhéran sur le droit de tous les Etats au nucléaire civil, voilà que Washington vient d’opérer une volte-face, seconde du nom, pour le moins spectaculaire et inattendue. Ainsi donc, et tout juste 48 heures après la » suppression » de la fameuse liste noire comportant les noms de 14 pays prétendument exportateurs de terrorisme, voilà que le président Obama vient d’inclure officiellement le nom de notre pays dans une autre liste, autrement plus select et honorifique. Il s’agit de celle de 47 pays invités à prendre part officiellement au sommet américain sur le nucléaire, prévu la semaine prochaine à Washington. Il s’agit là, estiment de nombreux observateurs avertis de la scène diplomatique mondiale, d’une reconnaissance de facto du poids acquis par l’Algérie, et du rôle qu’elle ne laisserait pas de jouer dans le cadre de l’apaisement de nombreuses tensions liées à ces questions, à commencer par le bras de fer USA-Iran.
L’Algérie, qui devrait se faire représenter à ce sommet par le président de la République, devrait très certainement y défendre les mêmes thèses qu’elle a soutenues de tout temps, à savoir le droit inaliénable que détiennent tous les Etats à se doter de la technologie nucléaire, dès lors que cela est strictement mené à des fins pacifiques, et sous le contrôle exclusif de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Nucléaire). Maintes fois déjà, c’est l’intervention, discrète mais efficace, de l’Algérie qui a permis d’atténuer les tensions cycliques existant entre Alger et Téhéran, à propos de cette question précisément. Washington, comme l’ont souligné de nombreux hauts responsables US, tant civils que militaires, apprécie tout particulièrement la coopération de notre pays dans le domaine de la lutte mondiale contre le terrorisme. Quand notre pays y faisait face, certains des plus dangereux et plus criminels terroristes se permettaient de déambuler crânement dans les rues de Washington ou de Londres, menant campagne en faveur de leurs massacres et bénéficiant d’une protection locale, accordée sous le fallacieux prétexte de la » liberté d’expression « . Il a fallu que les intérêts et vies des Américains soient touchés, pour que les choses s’inversent diamétralement, au point où Washington vient, à titre d’exemple, d’accorder au Yémen un permis de tuer un prédicateur américain soupçonné d’avoir partie liée avec des actes terroristes, commis ces derniers temps. La très longue expérience de l’Algérie dans le domaine de la lutte antiterroriste, doublée d’une grande efficacité, a fini par faire de notre pays le partenaire incontournable des Américains dans ce domaine. Pour revenir au sommet américain, il convient de souligner en outre que cinq autres pays arabes y prendront part. Il s’agit de l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, la Jordanie et le Maroc. En outre, toutes les grandes puissances nucléaires comme la Russie, la Chine, le Royaume-Uni, la France, le Pakistan et l’Inde, seront également de la partie. La majorité des pays invités sera représentée par leurs chefs d’Etat ou de gouvernement. Durant ce sommet, Barack Obama a programmé des rencontres bilatérales avec ses homologues russe, chinois, pakistanais, indien, allemand et jordanien, selon la Maison Blanche.
L’Algérie doit également prendre part à un second sommet, que doit organiser l’Iran une semaine plus tard, et placé sous le thème particulièrement évocateur de » nucléaire civil pour tous. Nucléaire militaire pour personne « .
De riches débats et bras de fer en perspective…
M. A.
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