Les services de renseignements marocains versent une mensualité estimée à 13 0000 € pour Ferhat Meheni

Par Djamal Laâlami / Hakim Benyahia
Des sources dignes de foi ont révélé à Echorouk que les services de renseignement marocains ont mis à la disposition du chanteur Ferhat Meheni des « commissions financières » en contre partie de sa « Coopération » avec ses services.
Des détails de ce « financement» dont bénéficie le chef de « MAK » ont indiqué que Meheni perçoit des milliers d’euros en guise des renseignements qu’il fournit aux appareils des services de renseignement marocain.
Des sources bien informées ont révélé que Ferhat Meheni perçoit une mensualité qui s’élève à 13 mille euros, soit près de 145 millions de centimes et ce depuis le mois d’octobre de l’année 2008. Cette somme la perçoit des mains de Toudjni Mohamed Reda, président d’une association inconnue appelée « Sahara Marocain », connu pour être l’intermédiaire entre Ferhat Meheni et les services de renseignements marocains.
Ferhat Meheni aurait empoché une somme d’une valeur de 50 milles euros pour les bulletins et affiches publicitaires en France, que ce soit pour la médiatisation du « MAK » ou bien « L’autonomie » du Sahara marocain.
Le chef du MAK a empoché aussi une somme estimée à 200 milles euros pour l’impression des tracts dans les régions environnant Paris, en coordination avec un éditeur connu en France, cherchant à se frayer une place à Marrakech. Cet éditeur possède, réellement, du mobilier et des propriétés à Marrakech et dans quelques villes marocaines.
Les services de renseignement marocains ont versé un montant de 30 milles dollars canadien dans la poche de son « ami » Ferhat Meheni, pour qu’il puisse s’acquitter de ses dettes qu’il avait cumulées lorsqu’il était à Montréal, et qui concernent la location des salles et des factures de la restauration et les bars.
Selon les mêmes sources, les services de renseignements marocains ont consacré 40 milles euros pour des activités en relation avec l’Union Européenne. Cette somme a été allouée à M. Claude Monique, président du Centre Européen des Etudes Stratégiques, et qui n’est réellement qu’une cellule appartenant aux appareils des renseignements marocain.
Et en contre partie de ces sommes faramineuses, le MAK a été chargé des tâches suivantes :
1- Animation d’une campagne médiatique, accompagnée de la publication d’articles rédigés par des journalistes Marocains et des Français, connus pour leurs séjours réguliers au Maroc, où ils gèrent leurs affaires.
2- Faire bouger la Commission des droits de l’homme appartenant aux Nations Unies, sous l’égide de l’ambassadeur du Maroc à Genève, où Ferhat Meheni avait pour mission d’éradiquer la résistance sahraouie et les enquêtes ouvertes contre les opprimés au Sahara Occidental, entre autres Aminatou Haidar.
3- Selon les informations disponibles, le chanteur Ferhat Meheni s’est proposé de coopérer avec les services de renseignements marocains. Ces derniers avaient acceptée sa proposition en contre partie de lui verser des sommes importantes dans le cadre de la médiatisation et de la concrétisation du projet minable, à savoir « L’autonomie » proposée par le Maroc comme seule solution pour la question du Sahara Occidental qui réclame son indépendance.
Afin d’encourager son « espion », les services de renseignements marocains ont donné feu vert à Ferhat Meheni et son mouvement pour réclamer « l’autonomie » de la Kabylie et pourquoi pas son « indépendance », en l’identifiant à la cause du Sahara Occidental.
A rappeler que le roi Mohamed …. Avait déclaré en 2003 que « le Maroc refuse d’emblée toutes les autres solutions à part l’autonomie et l’Algérie doit l’accepter. »
Dans le même contexte, des informations concordantes ont parlé d’une réunion douteuse à laquelle des agents du Mossad ont assisté. Meheni s’était réuni avec le conseiller politique israélien. La radio « Voix d’Israël » avait diffusé, en direct, une émission sur « la Grande Kabylie » et « l’autonomie » de la région. La version arabe de cette émission a permis l’intervention de personnalités médiatiques marocaines et des associations pro-gouvernementales marocaines. L’Algérie a été accusée de ce qu’on a appelé « l’interdiction de l’autodétermination de la Kabylie ». Les intervenants ont essayé de faire une comparaison avec l’opposition de l’Algérie au principe de l’autonomie du Sahara Occidental.
Ferhat Meheni a annoncé, avant-hier, la « fondation de son gouvernement » préparant ainsi son projet « l’autonomie de la Kabylie » qui est tombé à l’eau. Ce projet a été rejeté par la population et les notables de la région, qui demeure l’un des fiefs de la révolution de libération. Dans le sillage de ses déplacements suspects à l’étranger, notamment dans quelques unes de ses bases arrières, le chef du MAK a été reçu le mois de mars dernier par les services du ministère français des affaires étrangères, où il a eu le privilège de rencontrer la responsable du département Algérie au niveau du ministère français des AE.
Un communiqué du « MAK » a révélé que la rencontre qui avait eu lieu entre Ferhat Meheni, accompagné par Arezki Boussaid et Djamila Amgoud, respectivement chef de bureau à Paris et membre du bureau exécutif, a tourné essentiellement des relations dégradées entre Paris et la Kabylie.
Vu les mensonges qui dépassent tout entendement, Ferhat Meheni a fait appel aux responsables français sur ce qu’il a qualifié de « Protection de la Kabylie ». Cette invitation « honteuse » est un appel à une ingérence dans les affaires internes de l’Algérie, sachant que ce chanteur s’est déjà rendu à deux reprises en Israël, muni d’un faux passeport sous un faux nom « Kari Lewis » via l’aéroport de Tel Aviv (..) D’ailleurs, la diplomate israélienne ne s’est pas gênée à dire que Ferhat Meheni est « un ami très important aux yeux des autorités israéliennes dans le cadre du soutien aux minorités berbères en Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Libye. »

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