Les mauvaises fréquentations, quant à elles, ne sauront au plus mener qu’à la gloire de… 2M.
M. Z.( mohamed_zaaf@yahoo.fr)
Le Front des forces socialistes est, comme on le sait, le doyen des partis d’opposition, né dans la douleur et non pas dans les laboratoires d’une quelconque officine. Personne ne peut l’accuser ou même le soupçonner d’être lui aussi un produit d’officines, comme personne ne peut douter du sens aigu du patriotisme cultivé à sa base. Des réalités que tout le monde connaît chez nous et qui rendent plus troublant l’article publié hier par l’un de nos quotidiens
nationaux sous le titre : «Le FFS se vend au Maroc». Tiens, on préférerait le dirham au dinar, cette monnaie magique qui s’offre toutes les devises ? Et puis, l’Algérie manquerait-elle d’acheteurs alors que des villas totalement délaissées
y sont cédées à des sommes mirobolantes, partant de la doctrine universa-
liste : «l’argent n’a pas d’odeur» ? L’article évoque un deuxième passage de M. Karim Tabou, sur la chaîne marocaine 2M, en lui appliquant en quelque sorte la règle : «dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es». Un passage où il se serait fait une autre fois élogieux envers le makhzen, paternaliste avec les Sahraouis et plus qu’horrible avec le système de chez nous. Déjà que la première exhibition était restée en travers de la gorge de plus d’un en Algérie, y compris dans les rangs du FFS lui-même. Car, dans les affaires qui reposent sur les principes et en règle générale, au FFS, on réagit de la même façon que le reste de la nation. Rappelez-vous la magnifique réaction de feu Mohand Oulhadj lorsqu’il décida de mettre entre parenthèses son différend avec le régime de l’époque et de quitter les maquis kabyles pour se précipiter non pas vers le plateau de 2M, mais au fin fond du sud-ouest du pays. Face au viol du sol national attaqué traitreusement par les troupes du roi voisin, Mohand Oulhadj n’a pas hésité ni demandé la permission à personne pour rejoindre, à ses risques et périls et avec ses moyens dérisoires, le champ de bataille pour participer tout comme les forces régulières à la défense de l’intégrité territoriale. Et c’est à travers ces gestes-là que s’est forgée la gloire du FFS. Et c’est ce FFS-là qui a l’adhésion des masses. Les mauvaises fréquentations, quant à elles, ne sauront au plus mener qu’à la gloire de… 2M.
Le Jeune Indépendant
M. Z.( mohamed_zaaf@yahoo.fr)
Le Front des forces socialistes est, comme on le sait, le doyen des partis d’opposition, né dans la douleur et non pas dans les laboratoires d’une quelconque officine. Personne ne peut l’accuser ou même le soupçonner d’être lui aussi un produit d’officines, comme personne ne peut douter du sens aigu du patriotisme cultivé à sa base. Des réalités que tout le monde connaît chez nous et qui rendent plus troublant l’article publié hier par l’un de nos quotidiens
nationaux sous le titre : «Le FFS se vend au Maroc». Tiens, on préférerait le dirham au dinar, cette monnaie magique qui s’offre toutes les devises ? Et puis, l’Algérie manquerait-elle d’acheteurs alors que des villas totalement délaissées
y sont cédées à des sommes mirobolantes, partant de la doctrine universa-
liste : «l’argent n’a pas d’odeur» ? L’article évoque un deuxième passage de M. Karim Tabou, sur la chaîne marocaine 2M, en lui appliquant en quelque sorte la règle : «dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es». Un passage où il se serait fait une autre fois élogieux envers le makhzen, paternaliste avec les Sahraouis et plus qu’horrible avec le système de chez nous. Déjà que la première exhibition était restée en travers de la gorge de plus d’un en Algérie, y compris dans les rangs du FFS lui-même. Car, dans les affaires qui reposent sur les principes et en règle générale, au FFS, on réagit de la même façon que le reste de la nation. Rappelez-vous la magnifique réaction de feu Mohand Oulhadj lorsqu’il décida de mettre entre parenthèses son différend avec le régime de l’époque et de quitter les maquis kabyles pour se précipiter non pas vers le plateau de 2M, mais au fin fond du sud-ouest du pays. Face au viol du sol national attaqué traitreusement par les troupes du roi voisin, Mohand Oulhadj n’a pas hésité ni demandé la permission à personne pour rejoindre, à ses risques et périls et avec ses moyens dérisoires, le champ de bataille pour participer tout comme les forces régulières à la défense de l’intégrité territoriale. Et c’est à travers ces gestes-là que s’est forgée la gloire du FFS. Et c’est ce FFS-là qui a l’adhésion des masses. Les mauvaises fréquentations, quant à elles, ne sauront au plus mener qu’à la gloire de… 2M.
Le Jeune Indépendant
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