Les africains se révoltent au Maroc

Le Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH) et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Maroc célèbrent jeudi la journée mondiale du réfugié, sous le thème « Vraies personnes, vrais besoins ».

La journée mondiale du réfugié, célébrée le 20 juin de chaque année, est une occasion pour faire le point sur la situation des réfugiés, au niveau international et local et d’explorer les mécanismes de protection déployés par les acteurs dans ce domaine, indique mardi un communiqué du CCDH.

La rencontre devrait connaître la participation du président du CCDH, M. Ahmed Herzenni et du représentant du bureau de l’UNHCR au Maroc, M. Yoannes Van Der Klaw, ainsi que d’autres acteurs concernés.

Le Maroc a ratifié la Convention internationale relative au statut des réfugiés le 7 novembre 1956 et le Protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés le 20 avril 1971.

Le Royaume est le premier pays arabe à avoir ratifié la convention de Genève et à avoir mis en place un dispositif y afférent, à savoir le décret Royal du 29 août 1957, fixant les modalités d’application de la Convention relative au statut des réfugiés.

La réalité sur le terrain est différente :

Selon une dépêche de l’agence Afrik.com, datée du mardi 16 juin, des réfugiés subsahariens au Maroc ont fait un sit-in, lundi, à Rabat devant les locaux du Haut Commissariat des Nations Unies (HCR), indique Aufait. Ils demandent leur réinstallation dans d’autres pays que le Maroc, où il y a plus de chances d’intégration et de vie décente. Pour l’instant, le HCR ne s’est pas exprimé sur cette situation. (Mardi 16 Juin – 12:54)

Mobilisation devant le HCR à Rabat lundi 15 juin 2009 pour demander la réinstallation

Nous, réfugiés au Maroc, venons nous rassembler pacifiquement devant le HCR pour solliciter notre réinstallation suite à ces raisons suivantes :

– Plusieurs années de souffrances, d’expulsions, de refoulements et d’arrestations arbitraires… Un contexte extrêmement difficile où le HCR montre ses faiblesses et son inefficacité dans sa mission initiale de sauvegarde et du bien-être des réfugiés.

– La non obtention des documents administratifs permettant l’identification de la personne protégée, autorisant son accès au marché de l’emploi et de la libre circulation.

– Conditions sanitaires déplorables.

– Accès à l’éducation non acquis.

– Une intégration vouée à l’échec qui n’entraîne que la négation des Droits de l’Homme.

C’est pourquoi, nous demandons à Monsieur Johannes Van Der Klaauw, directeur du HCR à Rabat, de faire face à ses responsabilités et de nous accorder la réinstallation.

Rassemblement de Tous les Réfugiés au Maroc (RTRM)

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