Les autorités judiciaires algériennes résolvent les mystères de l’attentat terroriste de Tiguentourine

Nouara Bachouche

Le 27 mai, les autorités judiciaires algériennes ouvriront, après 10 ans, le plus mystérieux attentat terroriste qui ait suscité une large polémique à l’intérieur et à l’extérieur du pays en 2013.

L’affaire est liée à l’attaque terroriste contre l’usine à gaz « Tiguentourine » à In Amenas, dans la ville d’Illizi (sud de l’Algérie), par un groupe armé comprenant 33 éléments, causant la mort de 37 personnes, dont des ressortissants étrangers.

Le procès se décidera au niveau du tribunal correctionnel de première instance d’Alger Dar Bida, sous la présidence du président de la première chambre criminelle du Conseil judiciaire algérien, le juge Ali Aichour, et des conseillers « Z. Toufik » et « R. Djamila.

Quatre prévenus détenus comparaîtront devant le tribunal, à savoir le terroriste « A. Darouiche » dit « Abou el-Baraa », l’émir adjoint du bataillon « Signataires du sang » (el Mouakioune Biddam), et ses camarades « Karoumi Bouziane », surnommé « Redouane », et « Aroussi Edderbali », un terroriste tunisien, avec un autre accusé, « Bouhafs Jaafar ».

Selon la décision de renvoi, le tribunal a annoncé plus de 10 lourdes accusations contre les terroristes faisant l’objet d’une enquête dans l’affaire liée aux délits d’appartenance à un groupe terroriste actif à l’étranger, de création, d’établissement et de gestion d’une organisation armée dont le but est de mener des activités terroristes. actes, propagation du meurtre et du sabotage liés au terrorisme, meurtre avec préméditation, homicide intentionnel utilisant la torture et des actes barbares, meurtre avec préméditation combiné à un autre crime pour faciliter la fuite de ses auteurs, enlèvement et détention de personnes en uniforme ordinaire, enlèvement avec torture physique, prise d’otage, menaces, haine et violence, port et transport de matériel militaire, d’armes et de munitions de première et deuxième catégorie sans autorisation de l’autorité légalement compétente, possession d’armes à feu et de munitions prohibées après les avoir saisies par des moyens terroristes. En plus du crime de sabotage intentionnel de propriétés et d’installations à l’aide de matériaux explosifs et de démolition d’installations d’utilité publique à l’aide d’explosifs.

Le procès des prévenus de l’attentat de Tiguentourine, qui sera très long, révélera des faits graves, compte tenu du poids de l’affaire et de son lien avec la sécurité et la stabilité de l’Algérie, ainsi que des 800 ressortissants étrangers et algériens détenus pendant l’attaque.

En 2013, un groupe « terroriste » composé de 32 personnes a pris d’assaut l’usine gazière de Tiguentourine, à In Amenas, Illizi (sud de l’Algérie), et a pris plus de 800 otages, dont 130 ressortissants étrangers.

Les Forces Spéciales de l’Armée Nationale Populaire Algérienne, en coordination avec d’autres services de sécurité, sont intervenues dans cette opération qui a abouti à la mort de 37 otages étrangers et d’un Algérien, à l’élimination de 32 membres du groupe armé et à l’arrestation de trois autres.

https://www.echoroukonline.com/algerian-judicial-authorities-solve-the-mysteries-of-tiguentourine-terrorist-attack

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