La conférence annuelle des affaires étrangères poursuit ses travaux pour le deuxième jour consécutif avec la réunion des chefs de missions diplomatiques au siège du ministère des Affaires étrangères.
Les participants ont écouté ce matin les interventions des chefs des missions diplomatiques dans les pays européens, où les représentants ont présenté des analyses de la situation dans différents pays et de la nature des relations les liant à la question sahraouie.
À la fin du programme de la réunion ce soir, la rencontre se clôturera par la présentation des conclusions résultant de la réunion des chefs de missions diplomatiques, suivie demain par l’ouverture de la conférence annuelle des affaires étrangères en présence des partenaires nationaux ayant des liens avec le travail diplomatique.
Tracer le bilan des acquis et évaluation du travail en vue de mieux établir les bases d’un plan de travail diplomatique au niveaux des exigences nationales, la conférence se déroule sous les critiques de nombreuses voies sahraouis qui dénoncent :
Les diplomates sont plus occupés par leurs affaires personnelles et familiales
Certains font recours à l’autoexile en Espagne comme pression pour avoir des postes plus juteux
-l’incapacité du centre décisionnel à prendre des mesures ou à appliquer le minimum de règles et de lois énoncées lors de chaque conférence
« L’obstruction de l’horizon politique, les évolutions sécuritaires, économiques, politiques régionales et internationales soulignent l’importance de prendre conscience des exigences de cette phase sensible. Cela inaugure une bataille diplomatique avec l’ennemi et met en évidence sa préparation dans le cadre de sa préparation. En l’absence de surveillance du travail diplomatique qui n’est pas soumis à un contrôle et de compréhension des forces et des faiblesses, le système sahraoui évalue généralement sa diplomatie en fonction de l’image que l’ambassadeur ou le diplomate dessine de son propre rendement et du domaine dans lequel il opère. Dans de nombreux cas, cette évaluation est basée sur une vision subjective, éloignée de l’objectivité et de la réalité réelle, et elle est commercialisée auprès de l’organisation en l’absence d’une image fidèle à la réalité sur le terrain. Parfois, les déclarations de certains responsables dans ces pays soutiennent la thèse de l’occupation ou la suspension des relations, ce qui nous surprend souvent alors que le diplomate est hors de son lieu de travail. »
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