Nouvelle sortie de Driencourt au sujet de l’Algérie

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L’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a une nouvelle fois mis son grain de sel dans les relations entre l’Algérie et la France, au sujet de la baisse des échanges commerciaux, de l’interdiction du programme français dans les établissements scolaires, et a critiqué les choix du président français Emmanuel Macron et son choix de se rapprocher de l’Algérie. Les propos de l’ancien diplomate interviennent justement au moment où les relations entre les deux pays connaissent un dégel, les sorties de Driencourt semblant toujours avoir pour but de causer des interférences.

L’ancien ambassadeur, devenu porte-parole d’un courant grandissant en France prônant une politique plus dure envers l’Algérie, a affirmé que la France n’arrivait plus à déchiffrer « l’énigme algérienne » (les transformations et à la complexité de la réalité algérienne), déclarant dans un entretien au journal « Var Matin » paru jeudi dernier, que « du fait que nous ayons colonisé l’Algérie pendant 132 ans, nous croyons connaître ce pays, mais qu’en réalité il n’en est rien. L’Algérie reste un pays énigmatique, fermé, opaque, mystérieux. Nous manquons cruellement de capteurs. En raison de l’importante diaspora algérienne en France, les Algériens nous connaissent beaucoup mieux. Quant aux relations économiques que nous entretenons avec Alger, la Chine nous a dépassés et nous sommes aujourd’hui à égalité avec l’Italie, l’Espagne ou encore l’Allemagne ».

Il a comparé les relations entre les deux pays au CAC 40, avec une alternance de périodes haussières et de périodes baissières, « mais depuis quelque temps, force est de constater que la tendance baissière l’emporte. Encore tout dernièrement, Alger a décidé d’interdire l’enseignement du français dans les écoles privées ; l’Algérie avait, d’une certaine façon, soutenu les émeutiers en France et elle a réintroduit un couplet anti-France dans son hymne national ! Si l’on veut que ça change, il faut instaurer un rapport de force avec l’Algérie » a-t-il souligné, réitérant l’appel à une politique migratoire durcie par l’abrogation de l’accord de 1968, une exigence reprise par tous les courants de la droite.

Driencourt a également critiqué ce qu’il a décrit comme la décision du gouvernement actuel de privilégier l’Algérie au détriment du Maroc, ce qui a desservi, selon lui, la France, et pense qu’il « faudra attendre l’élection présidentielle de 2024 » pour voir si l’Algérie change de cap.

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