Le sieur Taoujni, bien connu de tous ceux qui suivent de près la question sahraouie, n’en est pas une manipulation près.
Aucune accréditation n’a été demandée aux autorités algériennes par deux journalistes marocains, a indiqué hier une source informée citée par l’APS.
Ce ferme démenti, tombé à point nommé, fait suite aux « allégations mensongères » du directeur du journal marocain « Essahara El-Ousbouiya », Mohamed Réda Taoujni qui, selon
Reporters sans frontières, a déclaré que « les services de l’ambassade d’Algérie à Rabat ont été informés le 15 septembre et qu’une réponse positive de la part du ministère de la Communication avait été donnée », a-t-on ajouté de même source.
La même source précise qu' »aucune demande n’a été reçue par les autorités compétentes » et que « les affirmations de ce directeur de journal font partie d’un stratagème qui, comme à l’habitude, fait dans la confusion et le mensonge ». « Si M. Taoujni dispose d’une preuve écrite de cet accord, qu’il le publie », a-t-on encore indiqué, le mettant au défi de prouver ses mensonges éhontés.
Taoujni, bien connu de tous les observateurs qui suivent de près le dossier sahraoui, n’en est pas à une manipulation près. Président de l’association dite du » Sahara Marocain « , il est resté réfugié pendant longtemps en Espagne en prétendant faire de l’opposition au régime de Mohamed VI. Il a, pendant tout ce temps, été au services du Makhzen. Son côté » opposant » au régime de Mohamed VI, en effet, était censé le rapprocher des adversaires de Rabat, à savoir les dirigeants du Polisario, ainsi que l’ensemble des militants épris de liberté et de respect des droits des peuples à disposer librement d’eux-mêmes.
Taoujni a ainsi tenté plusieurs » coups de force » en essayant de s’imposer sur le territoire algérien, voire les camps de réfugiés. Mais à chaque fois, la pondération des autorités algériennes met à bas les complots de cet agent de sa majesté Mohamed VI. Car, une fois démasqué, il a étalé ses cartes au grand jour et affiché son soutien à la répression du peuple sahraoui. Aujourd’hui, alors qu’il vient de sortir son énième bobard envers l’Algérie, nous ne pouvons que rétorquer que la caravane passera aussi fort qu’aboieront les chiens…
Par Ali Oussi
La Tribune des Lecteurs, 23/9/2010
Soyez le premier à commenter