Ils ont été délogés du siège socialiste, alors ils ont installé leurs tentes et leur khaïma face à la Délégation du Gouvernement, où ils sont restés jusqu’à aujourd’hui dans des conditions difficiles. « Ce qui nous préoccupe ce n’est pas la vie que nous menions avant, nos familles et nos amis vivent encore pire au désert du Sahara occidental », déclarent certains des campés à Levant-EMV.
Ainsi, ont passé les 60 jours de protestations pacifiques, agissant à la manière d’une « piqûre d’information », suivant le terme qu’ils ont utilisé pour qualifier leur action. Ils assurent qu’ils ne renonceront pas à leur attitude pour exiger du gouvernement espagnol « d’assumer sa responsabilité dans le conflit du Sahara Occidental ». Entre-temps, ils poursuivront leur action d’informer à toute personne qui s’approche de la khaïma. « Beaucoup de gens commencent à poser des questions, même des marocains », affirment-ils.
En signe de bienvenue dans la khaïma qu’ils ont appelée « de la Dignité », se trouve une exposition de photos particulière, où les visages de disparus et de personnes assassinés par l’armée marocains lors de la répression exercée contre le camp d’El Aaiun, demandent une solution au conflit.
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