Les dirigeants du Front Polisario ont qualifié le succès du référendum au Sud-Soudan de victoire pour les idéaux de la démocratie, de la justice et de «la paix basés sur la clarté et la transparente, et un échec de toutes les solutions contraires à la volonté des peuples et des principes du droit international».
C ette déclaration relatée dans un communiqué rendu public émane du bureau du secrétariat national (SN) du Front Polisario a été accompagnée de félicitations pour le gouvernement soudanais et le gouvernement du Sud-Soudan, et ce pour leur «engagement et leur plein respect des accords de Nivasha pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sud-Soudan». Il a également félicité le peuple du Sud-Soudan pour cette réalisation par laquelle ce peuple a exprimé librement et de façon civilisée, son avenir à travers un référendum démocratique et transparent.
De son côté, son secrétaire général, Mohamed Abdelaziz, a réitéré son appel pour prendre des «mesures concrètes» afin de faire «toute la lumière» sur le sort de plus de 600 disparus et la «libération immédiate de plus de 200 prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans les prisons marocaines». Cet appel a été adressé au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour lequel M. Abdelaziz rappelle que «les Sahraouis n’ont commis aucun délit à part d’avoir manifesté pacifiquement le droit de leur peuple à l’autodétermination et à l’indépendance». La lettre reprise par l’agence sahraouie SPS souligne également le souhait de Mohamed Abdelaziz de prendre «dans les plus brefs délais» les mesures nécessaires pour élucider le sort de tous les disparus après l’assaut meurtrier contre le camp de Gdaïm Izik et la ville occupée de Laâyoune, en plus de 651 disparus sahraouis entre civils et militaires aux mains du Maroc, ainsi que la libération de plus de 200 prisonniers politiques», a écrit le président Mohamed Abdelaziz.
Le Front Polisario a par ailleurs appelé à la «levée de l’état de siège imposé sur le territoire depuis plus de trois décennies, l’envoi sans plus tarder d’une mission d’enquête sur les évènements de Gdeïm Izik et l’élargissant des pouvoirs de la MINURSO à la protection et la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental».
Y. M.
Le Jeune Indépendant, 18/1/2011
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