Ils demandent aux Canaries la gestion de la libération des prisonniers sahraouis

Ali Salem Tamek, emprisonné dans la prison de Salé (Rabat), a initié le 18 mars une grève de la faim avec cinq autres activistes sahraouis qui font partie du « groupe dénommé des sept » et qui ont été arrêtés pour avoir visité les campements de réfugiés sahraouis à Tinduf (Algérie).

Assemblée pour Tenerife exige dans un communiqué la libération immédiate d’Ali Salem Tamek – prix « José Manuel Méndez aux Droits de l’homme et la Justice Sociale » qui accorde ce collectif – et des cinq autres activistes et elle demande au Gouvernement canarien d’intervenir dans ce sens auprès du Maroc.

Elle demande aussi à l’Exécutif régional « de ne pas maintenir le silence avec celui qui essaie de défendre les intérêts des entreprises canariennes qui pillent les matières premières sahraouies ».

Les activistes en grève de la faim sont Brahim Dahan, Ahmed Nasiri, Yahdih Etarruzi, Rashid Sgair et Ali Salem Tamek et ils protestent non seulement contre les conditions « infrahumaines » auxquelles ils sont soumis dans la prison, mais aussi « contre la violation constante des droits de l’homme au Maroc et les territoires illégalement occupés du Sahara Occidental », ajoute l’Assemblée pour Tenerife.

Ce collectif rappelle en plus au président espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, que la réponse du Maroc à son affirmation que « la monarchie alaouite a fait des grands pas vers la démocratie », c’était une « vague de féroce répression » contre un autre groupe d’onze sahraouis qui « ont osé » visiter leurs parents dans les campements de réfugiés.

Pour tout cela, l’Assemblée pour Tenerife réclame au Gouvernement espagnol  » condamnation la plus contondante de la violation des droits de l’homme au Maroc et au Sahara Occidental » et l’exigence de la libération immédiate de ces activistes des droits de l’homme sahraouis, dont la vie coure un grave danger, ainsi que celle de tous les prisonniers de conscience sahraouis et marocains.

Abc.es  , 27/03/2010

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