Isabel Fiadeiro est une dame portugaise de 46 ans qui vit acruellement à Nouakchott, en Mauritanie. Un jour, elle a décidé de visiter les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, en Algérie, où elle passé 5 semaines J’étais pour dessiner les femmes et leurs activités dans les camps, les écoles, les centres de santé, etc… » Ces femmes, ces homms et ces enfants sont devenus mes amis », dit-elle. « Le courage et la détermination de ce peuple, même après 33 ans dans les camps dans l’attente d’une solution, est impréssionnant. »
Elle a créé un blog où elle raconte son histoire illustrée avec des magnifiques desseins. Voici quelques extraits qui sont des commentaires des desseins:
– Au long des années leur travail a permis l’éducation de tous les enfants et l’alphabétisation des adultes, l’hygiène et la santé sont des priorités et on voit les résultats de leur travail. Les campements sont propres, les maisons aussi et je n’ai pas trouvé beaucoup d’enfants avec des morves ou des conjonctivites. (Je fais la comparaison avec la Mauritanie où j’habite)
– Depuis 15 ans il y a aussi une économie de marché, la monnaie algérienne est utilisée dans les campments et petit à petit des boutiques/épicerie se sont développés. Chaque camp à sa rue du ‘marché’, il y plein de garages et on trouve du matériel de construction et des articles de décoration pour les maisons, des vêtements, melefhas (voile de 5 mètres avec lequel se couvrent les femmes qui viennent de la Mauritanie). Cette économie a changé la position qui avait l’Etat Saharoui de seul pourvoyeur des besoins des réfugiés à travers les dons de l’aide humanitaire.
– On trouve quatre générations aux campements. Les deux dernières connaissent seulement les camps comme leur ‘maison’. Comme partout dans le monde les dernières nouveautés de la technologie sont içi. Le portable permet les familles de s’appeler et dans quelques camps il y a aussi l’Internet (pendant mon séjour elle fonctionnait seulement au camp ’27 de février’ et ‘Dakhla’).
– Dans les rues, des enfants en vélo, des femmes qui font leur achats, des hommes dans les boutiques.
-Un groupe de copines regarde les photos de leur réveillon, pour la première fois dans leur vie elles ont décidé de fêter le nouvel an et elles ont organisé un repas. Viande de mouton, des gâteaux, Coca, Fanta, des petites yaourts. Elles ont dansé au son de leur chaîne hî-fî.
– Elfen qui travaille aussi au dispensaire d’Amgala se fait dessiner avec tous les médicaments, des femmes entrent pour chercher une ordonnance ou pour voir une des infirmières. Dans chaque campement il y a un hôpital avec des docteurs, mais qui manquent de médicaments ou pire encore d’électricité.
– Dans la grande tente, cet homme, le visiteur d’honneur, salut les femmes. Il est arrivé des territoires occupes, il n’a pas vu sa vieille soeur depuis trente et quelques années. Il récite de la poésie et parle de ceux qui sont morts pour l’indépendance le long des années. Les femmes pleurent et émettent des longs « youyous ».
– Chaque campement a son « centre de handicapés moteurs » où ils peuvent se reunir. On trouve des infermiéres et des enseignants.
– Comme toutes les femmes que je rencontre la seule chose qu’elle attend de la vie est de pouvoir rentrer dans son pays. Ces femmes me parlent de l’Indépendence, de la sortie du Maroc, de la famille qui est resté là-bas, de leur maison dans la ville de…, de la situation des Saharauis dans les territoires occupés.
– Ce livre avait comme finalité, que chaque dessin aurait un message de la femme dessinée, mais á la fin j’ai découvert qu’il y avait seulement un message, un rêve, une seule volonté : L’indépendance et le retour.
– À côté de la « maison de Femmes » un centre pour des jeunes filles où elles peuvent apprendre la couture, l’informatique et des techniques audio-visuelles.
– Deux groupes de gens. En haut, ils sont devant le bureau de MINURSO, pour donner leur nom et avoir la possibilité de rendre visite à leur famille qui se trouve dans les territoires occupés. En plus, ceux qui sont là-bas peuvent rendre visite à leur famille dans les campements. Ce service à démarré en 2004 et démontre de cette façon que les Saharauis ne sont pas des prisonniers du Polisario.
– En bas une grande tente à été dressée pour un mariage et les gens de tous les coins arrivent, même des autres campements.
-Choueta, la chanteuse de la liberté et de l’indépendance. Avec la musique et la poésie, les Saharauis réussissent à propager leurs idées et espoirs. Choueta donne des concerts dans les campments, mais aussi un peu partout dans le monde, de cette façon essayant d’alerter les gens sur la situation de son peuple.
-Tous les enfants de l’âge de 7 ans jusqu’à l’âge de 11 ans ont la possibilité de partir pendant
les vacances d’été en Europe, de cette façon ils échappent aux grandes chaleurs de la Hamada
algérienne avec plus de 50 degrés pendante la journée.
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