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Je vois trop de gens dramatiser la situation. Le fait que l’Algérie ne fasse pas partie de la première vague d’intégration avec les BRICS n’est ni la faute de la Russie ni celle de la Chine. J’imagine que les diplomates chinois, russes et sud-africains ont fait leur possible pour défendre le cas de l’Algérie.
Aujourd’hui, le plan reste inchangé : continuons à développer notre économie non pétrolière avec des partenaires fiables comme la Turquie, la Chine, le Qatar et d’autres ; pour dépasser officiellement la barre des 200 milliards de dollars de PIB et aller bien au-delà.
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D’autres objectifs sont également en place, tels que rejoindre la Nouvelle Banque de Développement avec un capital de 1,5 milliard de dollars, ainsi que devenir membre observateur de l’Organisation de Coopération de Shanghai. N’oublions pas non plus que nous avons déjà assuré notre siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour 2024.
Plusieurs autres objectifs doivent être atteints, comme atteindre un niveau avancé de numérisation et mettre fin au calvaire de la bureaucratie. Une refonte significative du système bancaire et financier est nécessaire. Affronter de front le marché noir des devises, en envisageant même la création d’un nouveau dinar « numérique » entièrement traçable par le gouvernement. Encourager l’utilisation des cartes de crédit et éliminer progressivement la monnaie papier.
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Tout cela ne peut pas se produire du jour au lendemain ; diversifier une économie prend du temps. Nous pouvons prendre l’exemple de l’Arabie Saoudite, qui dépend également trop des hydrocarbures et déploie d’importants efforts pour se diversifier (tourisme, sport, secteur privé plus dynamique).
Avec ces réformes en place, de nombreuses sources de richesse apparaîtront, permettant une croissance à deux chiffres pendant plusieurs années.
#Algérie #BRICS
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