Le PAM félicite l’UE pour son aide aux réfugiés sahraouis
Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies se félicite d’une contribution de 5,3 millions d’euros (6 millions de dollars) de l’Union européenne (UE) pour « soutenir les réfugiés sahraouis dans les camps en Algérie à lutter contre la faim et assurer leur sécurité alimentaire».
Dans un communiqué, le PAM souligne qu’ «alors que nous entrons dans une pandémie mondiale sans précédent, le PAM souhaite remercier l’UE pour son soutien continu aux familles de réfugiés sahraouis», a déclaré le représentant du PAM et directeur de pays en Algérie, Imed Khanfir. « La plupart des réfugiés sahraouis dépendent de l’aide de la communauté internationale, et les familles ont plus que jamais besoin de notre soutien. Ce don en temps opportun permet au PAM de se procurer et de prépositionner les quantités requises de nourritures variées pour répondre à la crise du Covid-19».
Cette dernière contribution de l’Union européenne permettra de couvrir les besoins alimentaires de base de milliers d’hommes, de femmes, de filles et de garçons dans les camps de réfugiés de Tindouf au cours des prochains mois. Le PAM fournit à chaque réfugié une ration alimentaire mensuelle comprenant des céréales (riz, orge et farine de blé), des légumes secs, de l’huile végétale, du sucre et des aliments composés enrichis.
Le communiqué souligne que « l’Union européenne est aux côtés des réfugiés sahraouis qui sont en exil depuis 44 ans et ne doivent pas être oubliés. Notre soutien au PAM est vital car il fournit à de milliers de réfugiés les plus vulnérables leur apport calorifique quotidien requis», a déclaré Patrick Barbier, chef des opérations européennes de protection civile et d’aide humanitaire (ECHO) à Alger. « La prévention de la dénutrition, en particulier chez les jeunes enfants et les mères, exige des efforts et un soutien continu». La Commission européenne, par l’intermédiaire d’ECHO, est le plus grand bailleur de fonds du PAM en faveur des réfugiés sahraouis en Algérie. En 2020, l’aide humanitaire de l’UE a couvert plus de 30% des besoins de financement du PAM pour cette opération. Le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde. Il sauve des vies dans les situations d’urgence, construit la prospérité et favorise un avenir durable pour les personnes qui se relèvent de conflits, de catastrophes et de l’impact du changement climatique.
Mokhtar B.
Cette dernière contribution de l’Union européenne permettra de couvrir les besoins alimentaires de base de milliers d’hommes, de femmes, de filles et de garçons dans les camps de réfugiés de Tindouf au cours des prochains mois. Le PAM fournit à chaque réfugié une ration alimentaire mensuelle comprenant des céréales (riz, orge et farine de blé), des légumes secs, de l’huile végétale, du sucre et des aliments composés enrichis.
Le communiqué souligne que « l’Union européenne est aux côtés des réfugiés sahraouis qui sont en exil depuis 44 ans et ne doivent pas être oubliés. Notre soutien au PAM est vital car il fournit à de milliers de réfugiés les plus vulnérables leur apport calorifique quotidien requis», a déclaré Patrick Barbier, chef des opérations européennes de protection civile et d’aide humanitaire (ECHO) à Alger. « La prévention de la dénutrition, en particulier chez les jeunes enfants et les mères, exige des efforts et un soutien continu». La Commission européenne, par l’intermédiaire d’ECHO, est le plus grand bailleur de fonds du PAM en faveur des réfugiés sahraouis en Algérie. En 2020, l’aide humanitaire de l’UE a couvert plus de 30% des besoins de financement du PAM pour cette opération. Le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde. Il sauve des vies dans les situations d’urgence, construit la prospérité et favorise un avenir durable pour les personnes qui se relèvent de conflits, de catastrophes et de l’impact du changement climatique.
Mokhtar B.
MESSAGE DU PRESIDENT GHALI A SON HOMOLOGUE SUD-AFRICAIN
Notre peuple déterminé contre l’occupant marocain
Le président sahraoui , Brahim Ghali, a réitéré, dans un message de félicitations adressé au Président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, à l’occasion de la fête nationale marquant la fin de l’apartheid, « la détermination du peuple sahraoui à poursuivre la lutte contre l’occupation marocaine ». Le Président Ghali a félicité, dans son message, « le Président et le peuple sud-africains pour l’anniversaire de la journée historique, du 27 avril 1994. Le jour où , enfin, le peuple sud-africain a joui de la paix, de l’unité et du rétablissement de la dignité humaine grâce aux efforts incessants de ceux qui ont lutté pour la libération, de nombreux hommes et femmes qui ont pris les armes, et ont été emprisonnés et torturés pour la cause des peuples opprimés ». « Le 27 avril 1994 rappelle à toutes les forces coloniales en Afrique, que leurs jours sont comptés, que le rêve des peuples coloniaux se réalisera sans aucun doute », a-t-il ajouté. Le Président sahraoui a souligné, à cette occasion, que « le peuple sahraoui, sous la direction du Front Polisario, avec le soutien des nations éprises de liberté comme l’Afrique du Sud, poursuivra le même chemin de lutte contre l’occupation coloniale marocaine jusqu’à ce que la liberté totale pour tout le continent africain soit réalisée ». Le Jour de la Liberté, jour de fête nationale en Afrique du Sud, marque la fin officielle de l’apartheid et les premières élections multiraciales organisées dans le pays en 1994.
Par ailleurs, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) a appelé les autorités françaises à intervenir auprès du royaume marocain pour qu’il libère sans délai les prisonniers sahraouis détenus dans les prisons marocaines et mette fin à sa politique de répression contre les mouvements populaires au Maroc et au Sahara occidental occupé. « Les détenus politiques dans les prisons marocaines subissent des conditions de vie plus dangereuses encore du fait de la propagation du Covid-19″, a écrit le MRAP dans une lettre adressée au ministre français des Affaires étrangères.
Ce sont des lieux à haut risque où les détenus, souvent victimes de mauvais traitements et de tortures, sont exposés à la contamination », a alerté le Mouvement dans son texte, soulignant que « pour éviter la contagion, plus de 5600 prisonniers de droit commun ont été libérés en bénéficiant d’une grâce du chef de l’État » marocain. Le MRAP a regretté que « tous les détenus politiques et d’opinion en ont été exclus », indiquant que « les responsables du mouvement populaire du Rif (Hirak), condamnés à de lourdes peines de prison à la suite de procès inéquitables, restent détenus ». « Les prisonniers politiques sahraouis sont en grave danger en raison notamment de leur état de santé fortement dégradé suite aux tortures, mais aussi en raison des discriminations dans l’accès aux soins », a-t-il encore relevé.
La Haute-Commissaire aux droits de l’Homme des Nations unies, Michelle Bachelet, a recommandé, le 3 avril, la libération des « détenus administratifs et de ceux détenus arbitrairement pour leur travail politique et dans les droits humains ». Les associations des droits humains au Maroc et des avocats ont demandé « la libération immédiate de tous les détenus politiques et d’opinion au Maroc ». De son côté, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a attiré l’attention du secrétaire général des Nations unies sur la gravité de la situation des prisonniers politiques sahraouis et l’a appelé à intervenir pour assurer leur santé et leur sécurité et obtenir leur libération.
M. Bendib
Notre peuple déterminé contre l’occupant marocain
Le président sahraoui , Brahim Ghali, a réitéré, dans un message de félicitations adressé au Président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, à l’occasion de la fête nationale marquant la fin de l’apartheid, « la détermination du peuple sahraoui à poursuivre la lutte contre l’occupation marocaine ». Le Président Ghali a félicité, dans son message, « le Président et le peuple sud-africains pour l’anniversaire de la journée historique, du 27 avril 1994. Le jour où , enfin, le peuple sud-africain a joui de la paix, de l’unité et du rétablissement de la dignité humaine grâce aux efforts incessants de ceux qui ont lutté pour la libération, de nombreux hommes et femmes qui ont pris les armes, et ont été emprisonnés et torturés pour la cause des peuples opprimés ». « Le 27 avril 1994 rappelle à toutes les forces coloniales en Afrique, que leurs jours sont comptés, que le rêve des peuples coloniaux se réalisera sans aucun doute », a-t-il ajouté. Le Président sahraoui a souligné, à cette occasion, que « le peuple sahraoui, sous la direction du Front Polisario, avec le soutien des nations éprises de liberté comme l’Afrique du Sud, poursuivra le même chemin de lutte contre l’occupation coloniale marocaine jusqu’à ce que la liberté totale pour tout le continent africain soit réalisée ». Le Jour de la Liberté, jour de fête nationale en Afrique du Sud, marque la fin officielle de l’apartheid et les premières élections multiraciales organisées dans le pays en 1994.
Par ailleurs, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) a appelé les autorités françaises à intervenir auprès du royaume marocain pour qu’il libère sans délai les prisonniers sahraouis détenus dans les prisons marocaines et mette fin à sa politique de répression contre les mouvements populaires au Maroc et au Sahara occidental occupé. « Les détenus politiques dans les prisons marocaines subissent des conditions de vie plus dangereuses encore du fait de la propagation du Covid-19″, a écrit le MRAP dans une lettre adressée au ministre français des Affaires étrangères.
Ce sont des lieux à haut risque où les détenus, souvent victimes de mauvais traitements et de tortures, sont exposés à la contamination », a alerté le Mouvement dans son texte, soulignant que « pour éviter la contagion, plus de 5600 prisonniers de droit commun ont été libérés en bénéficiant d’une grâce du chef de l’État » marocain. Le MRAP a regretté que « tous les détenus politiques et d’opinion en ont été exclus », indiquant que « les responsables du mouvement populaire du Rif (Hirak), condamnés à de lourdes peines de prison à la suite de procès inéquitables, restent détenus ». « Les prisonniers politiques sahraouis sont en grave danger en raison notamment de leur état de santé fortement dégradé suite aux tortures, mais aussi en raison des discriminations dans l’accès aux soins », a-t-il encore relevé.
La Haute-Commissaire aux droits de l’Homme des Nations unies, Michelle Bachelet, a recommandé, le 3 avril, la libération des « détenus administratifs et de ceux détenus arbitrairement pour leur travail politique et dans les droits humains ». Les associations des droits humains au Maroc et des avocats ont demandé « la libération immédiate de tous les détenus politiques et d’opinion au Maroc ». De son côté, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a attiré l’attention du secrétaire général des Nations unies sur la gravité de la situation des prisonniers politiques sahraouis et l’a appelé à intervenir pour assurer leur santé et leur sécurité et obtenir leur libération.
M. Bendib
PRIS
ONNIERS SAHRAOUIS
L’avocate des détenus appelle le Maroc à leur libération
L’avocate de la défense des prisonniers sahraouis du groupe « Gdeïm Izik », Olfa Ouled, a tiré la sonnette d’alarme sur l’état de santé des prisonniers sahraouis, détenus dans les prisons marocaines, notamment en cette période de pandémie de coronavirus, a rapporté l’Agence sahraouie de presse (SPS). Olfa Ouled, avocate française, représente 18 des prisonniers politiques sahraouis du Groupe Gdeïm Izik. « La pandémie actuelle fait craindre une aggravation de la situation de tous les prisonniers politiques sahraouis et, en particulier, des prisonniers que je représente. Ils ont tous des problèmes de santé en raison des tortures qu’ils ont subies et n’ont pas accès à des médecins, ce qui les expose à un risque accru par rapport au Covid-19″, a souligné Olfa Ouled, dans un entretien accordé aux médias sahraouis. Le cas du Groupe Gdeïm Izik, selon plusieurs organisations internationales, « est un exemple des multiples violations de la loi par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara occidental, où la détention arbitraire est la norme et non l’exception, lorsqu’elle est déjà appliquée à la population sahraouie et les militants des droits de l’Homme ». Un « manque flagrant d’infrastructures et de personnel médical peut en fait entraîner la propagation généralisée du Covid-19 dans les prisons marocaines. Les conditions dans les prisons marocaines où sont détenus mes clients manquent des mesures d’hygiène les plus élémentaires », a-t-elle alerté. En outre, l’avcoate a indiqué qu’elle été empêchée à plusieurs reprises de rendre visite à ses clients et, dans la situation actuelle, les familles ne peuvent pas non plus leur rendre visite. « Même avant la pandémie, les visites étaient irrégulières, brèves et parfois gênées par les administrations pénitentiaires », a-t-elle dénoncé. « Le gouvernement marocain a même cessé de recevoir des plaintes de l’étranger. Par conséquent, il est impossible de savoir clairement l’état de santé des prisonniers et, en ce qui concerne l’épidémie de Covid-19, nous sommes obligés de faire confiance aux informations officielles. L’affaire n’est pas close et j’ai continué à représenter mes clients, même si les autorités marocaines m’empêchent de les voir », a-t-elle fait savoir.Le dernier rapport de torture et de mauvais traitements a été envoyé au procureur d’Inzegane et reçu le 25 février, mais jusqu’à présent je n’ai reçu aucune réponse », a-t-elle souligné, expliquant que « le Comité contre la torture (Nations unies) surveille également les représailles contre les détenus après les communications de mes clients à ce Comité ». Pour sa part, le Département d’État américain a noté, dans son rapport annuel (2019) sur la situation des droits de l’Homme dans le monde, que selon le rapport du Secrétaire général de l’ONU d’avril 2019, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) a continué à recevoir des communications d’avocats, de membres de famille des Sahraouis arrêtés lors du démantèlement du camp de Gdeïm Izik en 2010, ajoutant que plusieurs ont été soumis à la torture, à une mise à l’isolement prolongée et à d’autres mauvais traitements. « Le rapport d’octobre du Secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental a noté que le HCDH avait reçu des informations faisant état de violations des droits de l’Homme perpétrées contre des Sahraouis, y compris des détentions arbitraires », a souligné le Département américain. En outre, le rapport du Département d’État américain a appelé à l’ouverture d’une enquête pour condamner les personnes impliquées dans des violations des droits de l’Homme dans les zones occupées du Sahara occidental, soulignant que l’absence d’enquêtes et de poursuites contre les personnes impliquées dans ces violations a contribué à l’expansion de l’impunité. Par ailleurs, dans son rapport annuel de 2019 sur les droits de l’Homme présenté au mois de janvier dernier, l’ONG américaine de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, a enregistré « la détention continue de 23 Sahraouis par le Maroc après avoir été condamnés à la suite de procès inéquitables en 2013 et 2017 sur la base d’aveux forcés, sans enquête sur leur torture physique dans les postes de police et de la gendarmerie, après les affrontements qui avaient éclaté suite au démantèlement violent et sanglant par les autorités marocaines du camp de la dignité, Gdeïm Izik, près d’El-Ayoun occupée, en 2010″.
M. B.
ONNIERS SAHRAOUIS
L’avocate des détenus appelle le Maroc à leur libération
L’avocate de la défense des prisonniers sahraouis du groupe « Gdeïm Izik », Olfa Ouled, a tiré la sonnette d’alarme sur l’état de santé des prisonniers sahraouis, détenus dans les prisons marocaines, notamment en cette période de pandémie de coronavirus, a rapporté l’Agence sahraouie de presse (SPS). Olfa Ouled, avocate française, représente 18 des prisonniers politiques sahraouis du Groupe Gdeïm Izik. « La pandémie actuelle fait craindre une aggravation de la situation de tous les prisonniers politiques sahraouis et, en particulier, des prisonniers que je représente. Ils ont tous des problèmes de santé en raison des tortures qu’ils ont subies et n’ont pas accès à des médecins, ce qui les expose à un risque accru par rapport au Covid-19″, a souligné Olfa Ouled, dans un entretien accordé aux médias sahraouis. Le cas du Groupe Gdeïm Izik, selon plusieurs organisations internationales, « est un exemple des multiples violations de la loi par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara occidental, où la détention arbitraire est la norme et non l’exception, lorsqu’elle est déjà appliquée à la population sahraouie et les militants des droits de l’Homme ». Un « manque flagrant d’infrastructures et de personnel médical peut en fait entraîner la propagation généralisée du Covid-19 dans les prisons marocaines. Les conditions dans les prisons marocaines où sont détenus mes clients manquent des mesures d’hygiène les plus élémentaires », a-t-elle alerté. En outre, l’avcoate a indiqué qu’elle été empêchée à plusieurs reprises de rendre visite à ses clients et, dans la situation actuelle, les familles ne peuvent pas non plus leur rendre visite. « Même avant la pandémie, les visites étaient irrégulières, brèves et parfois gênées par les administrations pénitentiaires », a-t-elle dénoncé. « Le gouvernement marocain a même cessé de recevoir des plaintes de l’étranger. Par conséquent, il est impossible de savoir clairement l’état de santé des prisonniers et, en ce qui concerne l’épidémie de Covid-19, nous sommes obligés de faire confiance aux informations officielles. L’affaire n’est pas close et j’ai continué à représenter mes clients, même si les autorités marocaines m’empêchent de les voir », a-t-elle fait savoir.Le dernier rapport de torture et de mauvais traitements a été envoyé au procureur d’Inzegane et reçu le 25 février, mais jusqu’à présent je n’ai reçu aucune réponse », a-t-elle souligné, expliquant que « le Comité contre la torture (Nations unies) surveille également les représailles contre les détenus après les communications de mes clients à ce Comité ». Pour sa part, le Département d’État américain a noté, dans son rapport annuel (2019) sur la situation des droits de l’Homme dans le monde, que selon le rapport du Secrétaire général de l’ONU d’avril 2019, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) a continué à recevoir des communications d’avocats, de membres de famille des Sahraouis arrêtés lors du démantèlement du camp de Gdeïm Izik en 2010, ajoutant que plusieurs ont été soumis à la torture, à une mise à l’isolement prolongée et à d’autres mauvais traitements. « Le rapport d’octobre du Secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental a noté que le HCDH avait reçu des informations faisant état de violations des droits de l’Homme perpétrées contre des Sahraouis, y compris des détentions arbitraires », a souligné le Département américain. En outre, le rapport du Département d’État américain a appelé à l’ouverture d’une enquête pour condamner les personnes impliquées dans des violations des droits de l’Homme dans les zones occupées du Sahara occidental, soulignant que l’absence d’enquêtes et de poursuites contre les personnes impliquées dans ces violations a contribué à l’expansion de l’impunité. Par ailleurs, dans son rapport annuel de 2019 sur les droits de l’Homme présenté au mois de janvier dernier, l’ONG américaine de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch, a enregistré « la détention continue de 23 Sahraouis par le Maroc après avoir été condamnés à la suite de procès inéquitables en 2013 et 2017 sur la base d’aveux forcés, sans enquête sur leur torture physique dans les postes de police et de la gendarmerie, après les affrontements qui avaient éclaté suite au démantèlement violent et sanglant par les autorités marocaines du camp de la dignité, Gdeïm Izik, près d’El-Ayoun occupée, en 2010″.
M. B.