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Le candidat du Royaume du Maroc, Abderrazak Rouwane, a été élu à l’un des cinq sièges vacants du Comité des Nations Unies contre la torture (CAT), pour la période 2022-2025, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Une élection qui risque d’étonner l’opinion publique marocaine qui a subi en plien fouet les méthodes violentes du régime puisque les autorités marocaines ont encore largement recours à des méthodes d’interrogatoire violentes pour briser les dissidents et arracher des aveux aux détenus. Les forces de police et de sécurité infligent régulièrement des passages à tabac, des asphyxies, des positions de stress, des simulations de noyade et des violences psychologiques et sexuelles. Les personnes placées en garde à vue se voyaient aussi régulièrement refuser l’accès à un avocat.
Le royaume d’Afrique du Nord a une longue histoire avec la torture, qui remonte au roi Hassan II. Lorsque le roi Mohammed VI, son fils, est monté sur le trône après la mort du roi Hassan en 1999, l’une de ses principales réalisations a été la création d’une Commission d’équité et de réconciliation qui a dénoncé les horreurs commises sous le règne de son père, bien que personne n’ait été poursuivi.
Selon plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, le gouvernement a commencé à recourir à la torture après une série d’attentats meurtriers à Casablanca en 2003. Le Maroc a également servi de site noir à la Central Intelligence Agency, où les suspects de terrorisme étaient brutalement interrogés.
Le Maroc est un pays dont les pratiques sont régulièrement pointées du doigt par la plus hautes instances internationales. La torture est au Maroc ce que la corrida est à l’Espagne. Une vieille tradition ancestrale, une curiosité touristique qu’apprécient particulièrement les pays occidentaux qui n’osent plus trop la pratiquer chez eux. Tous ceux qui osent la dénoncer finissent en prison.
Le Comite des Nations Unies contre la Torture, qu’est-ce qu’il a à dire sur les horreurs pratiquées par le Maroc au Sahara Occidental où tout un peuple est livré à la barbarie et aux pires atrocités au vu et au su de la communauté internationale qui utilise le silence pour récompenser la prétendue efficacité d’une monarchie médiévale ?
Qu’est-ce qu’il a à dire au sujet d’une pratique inventée et utilisée par les seuls bourreaux marocains : la bouteille enfoncée dans le derrière des sahraouis qui osent lever la voix contre l’occupation d’un pays classé « territoire non autonome » par les Nations Unies ?
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