Arrivé au pouvoir en 1999, Le roi Mohamed VI avait eu toutes les chances de construire un Etat véritablement démocratique, stable surtout que ses premières initiatives avaient rassuré tous les marocains épuisés par trente-cinq ans de répression du règne de Hassan II.
Le peuple marocain avait applaudi à cette nouvelle politique prônée par le nouveau souverain. Mais à la surprise générale, il va étaler devant tout le monde sa véritable nature et les objectifs des nouveaux maîtres du pays qui n’auront que du mépris et d’arrogance pour le reste des marocains. Le pays sombre de nouveau dans la violence, la terreur et la peur.
Le régime de Rabat ne cache plus sa nature : une dictature. Peut-être pas la plus tyrannique, mais les dégâts qu’ils occasionnent ont tendance à s’accroître. Avec le soutien de la France. Les arrestations arbitraires sont devenues monnaie courante, les procès d’opposants au régime n’ont de juste que le nom, les manifestions sont toujours par le sang réprimées.
Mohamed VI a vite déçu l’espoir du peuple marocain qui, après plusieurs décennies de plomb, aspire à la paix, à une évolution démocratique de la vie politique, et surtout d’une bonne gestion de ses ressources, seul gage pour sortir le Maroc d’une pauvreté endémique.
Les violations des droits de l’homme ont atteint une proportion très préoccupant. Plus grave, une classe s’est mise en place, constituée du roi et de ses alliés, ils sont responsables d’innombrables détournements de biens publics et de l’aide internationale, se livrent à des exactions inhumaines mais aussi jouissent d’une impunité totale. Cette situation dramatique, source du mécontentement populaire entraîne le pays vers des lendemains encore plus sombres.
Certes, les médias nationaux et français, appelés à la rescousse du régime et grassement payés pour les besoins de la cause, ont servi de relais tapageurs à un non-événement en décrivant la mascarade du consensus comme étant une « manifestation de soutien », les partis marionnettes ayant accepté de se livrer à ce simulacre.
Mohamed VI et sa clique se sont mis dans la tête qu’ils sont plus malins que tous les habitants du royaume et peuvent créer des centaines de partis politiques fantoches pour amuser la galerie et servir de caution pluraliste et démocratique à son régime.
Le temps passe inéluctablement et chaque jour qui passe, la grogne monte d’un créneau. Mohamed VI, tel un rouleau compresseur, gronde et fait trembler la terra, il est prêt à dévorer n’importe quel humain qui lève la voix contre lui. L’heure de vérité a sonné. Son clan et tous ses subordonnés sont face à leur destin qui s’annonce de mauvais augure.
Le nouveau roi n’a pas les qualités intelectuelles de son père et il a confié le destin de la nation dans les mains d’une poignée de voyous qui accumulent les échecs et les fautes graves.
Mohamed VI se fait rare, on ne le voit pas souvent. Les critiques de la presse étrangère empêchent les longues vacances au Brésil, en Thaïlande. Alors, il s’enferme pour de longues durées. Il boude les rencontres avec les personnalités. Le protocole du palais ne sait plus quoi faire et surtout quelle excuse présenter à tous ces nombreux hôtes qui se déplacent au Maroc.
Dans la presse, tout le monde s’interroge. Où se terre Mohamed VI? Est-il inquiet pour son pouvoir ou est-il seulement perturbé par ce qui se passe dans les rues du royaume? Autant de questions qui taraudent le peuple marocain et la communauté internationale. Les plus proches collaborateurs affichent tout .de même un sourire rassurant et se contentent de répondre : » Le roi est occupé dans les chantiers nationaux ». Autant dire que Mohamed VI est entré en ’Khaloua » (isolement pour des pratiques mystiques) Quant à son lieu de refuge, il ne faut pas être très doué pour deviner que c’est dans un endroit on ne peut plus sûr. Son luxueux palais.
Son attitude est source de nombreuses questions. Mais quand on s’y penche plus sérieusement, on s’aperçoit que c’est très véridique et hautement révélateur. Mohamed VI doit réfléchir sur la gestion calamiteuse de ses conseillers et subordonnés. Il doit réfléchir sur les innombrables bêtises qu’on lui a fait commettre.
L’heure est très grave et cela Mohamed VI ne l’ignore pas. Il sait aujourd’hui plus qu’hier que les jours du régime sont désormais comptés. C’est un véritable compte à rebours qu’il vit enfermé dans son palais. Tel un condamné à mort qui attend son heure d’exécution, Mohamed VI voit défiler dans sa tête toutes ses bêtises commises depuis son intrônisation. S’il peut arrêter le temps, il n’hésitera pas un instant. La dépression et l’abus des boissons alcoolisées augmente sa gourmandise et il prend de plus en plus de poids.
Échec et mât ! Tel aura été le résultat enregistré par le pauvre dictateur et sa bande d’opportunistes. Alors on sort la vieille histoire de la menace extérieure et on appelle à l’unité et au consensus pour sauver le régime agonisant
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