L’AARASD appelle, dans un communiqué rendu public vendredi soir, les associations des droits de l’homme comme Amnesty, HWR, l’AMDH qui, après le démantèlement du camp de Gdeim Izik en novembre 2010, se sont rendus sur place à « protester auprès de ces députés ».
Un groupe de députés français, présidé par Jean Roatta, président du groupe d’amitié France-Maroc, est depuis quelques jours en visite au Maroc. L’association des amis de la RASD demande, à cet effet, à « être reçue par ces mêmes députés et à être entendue par la commission des affaires étrangères de l’Assemblée afin que nos représentants soient informés de la situation qui prévaut au Maroc et au Sahara occidental ».
« La curiosité de nos députés ne remonte pas à octobre pour rechercher ce qui s’est passé au camp de Gdeim Izik », s’est-elle désolée. A l’adresse de ces élus, l’association se demande si » 20.000 personnes en +exil volontaire+ de leur ville d’El Aaiun, installées dans des milliers de tentes pour protester pacifiquement contre leur marginalisation dans leur propre pays n’est pas un mouvement suffisant pour retenir l’attention de nos élus ? ».
« 150 prisonniers politiques arrêtés, maltraités, pour certains torturés et violés, la plupart au secret et à l’isolement suite au démantèlement du camp, c’est insuffisant pour émouvoir nos élus français ? », s’est-elle également interrogée.
L’association se demande enfin si : « la promotion sans nuance de l’option de l’autonomie n’est-elle pas contraire à ce que vote la France à chaque résolution du Conseil de sécurité qui appelle régulièrement à la tenue d’un référendum d’autodétermination ? « . (SPS)
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