Depuis l’accès au trône de Mohamed VI, la société marocaine est muselée sous prétexte que « le Maroc avance, lentement mais sûrement, vers la véritable démocratie et le progrès social et économqie ». Le peuple marocain n’a pas besoin de promesses de changement, mais d’initiatives concrètes pour améliorer son quotidien. Un quotidien dominé par le chômage, la précarité, une vie en-dessous du seuil de pauvreté dans un pays qui se trouve entre les mains de la famille royale, les généraux de l’armée et une poignée de familles qui détiennent les leviers du pouvoir administratif et économique et qui sont hostiles à tout changement et à toute démocratisation.
Maintenant que la France constate le départ imminent du pharaon égyptien, répète à l’unisson « la monarchie n’est pas contestée au Maroc ». Pourtant, ce sont les sbires de la monarchie qui ôtent le pain de la bouche au peuple marocain. Les dernières révélations de Wikileaks ont pointé du doigt le palais royal, bastion de la corruption du trafic de drogue. Une corruption qui gangrène toute l’administration et l’entourage du monarque. Les projets qui rapportent sont aux mains du holding royal ONA et la personne du roi est « inviolable », d’après la Constitution et celui qui refuse de porter le portrait du roi est condamné à la prison.
Les valeurs du peuple marocain ont été bafouées en convertissant le pays en un « prostibule » géant dénoncé même par ses alliés les plus proches : l’Arabie Saoudite, le Kouwait, la Jordanie, où les femmes marocaines sont qualifiées de « sorcières ». Les sionistes sont adulés et les marocains condamnés par la justice s’ils refusent de travailler avec les sociétés israéliennes.
Mais non, les vacances de rêve ne laisseront pas les français ouvrir les yeux, ils continueront à louer les « bienfaits » du roi Mohamed VI jusqu’au jour où ils le verront prendre le chemin de Jeddah pour tenir compagnie à ses amis Ben Ali… et Moubarak. Ce jour-là, il ne verra pas le tapis rouge se dérouler pour protéger ses babouches de la poussière du désert saoudien.
Tôt ou tard, il partira parce que le peuple marocain n’est pas passif comme certains veulent le faire croire. Les populations des bidonvilles, les habitants du Rif, du Souss, des régions rurales et tous les damnés du Maroc finiront par se soulever pour exprimer, eux aussi, leur ras-le-bol de cette monarchie instaurée et protégée par la France.
Be the first to comment