Pour la première fois, a été mentionnée, même si c’est seulement dans l’introduction et non pas dans le corps de l’exposition, la nécessité de respecter les droits de l’homme.
Avec cette résolution, un tabou a été brisé. La délégation marocaine, soutenue par la France, ne voulait rien entendre de cette phrase et voulait laisser une vague référence à la «dimension humaine» des résolutions antérieures. Cela a conduit à une collision entre la délégation française et celle des États-Unis, qui avaient introduit le paragraphe. Plus de dix jours ont passé sans accord et il a fallu organiser une réunion au niveau des ambassadeurs, ce qui constitue la plus haute manifestation de l’existence d’une crise au sein du Conseil de Sécurité.
Les Etats-Unis ont insisté pour que le paragraphe sur les droits de l’homme soit maintenu et ils étaient disposés à aller au vote si la France s’y opposait. Paris a ensuite cédé en échange de l’inclusion d’une référence au Conseil marocain de droits de l’homme.
Soyez le premier à commenter