Des militantes sahraouies des droits de l’homme ont présenté des communications sur les graves violations commises par les autorités d’occupation marocaines contre des citoyens sahraouis sans défense, a indiqué une source proche de la délégation sahraouie participant aux travaux de la 13ème session du Conseil onusien des droits de l’homme tenue à Genève.
Dans ce sillage, Mme Ghalia Edjimi a passé en revue les interpellations et procès factices que subissent les citoyens sahraouis dans les régions occupées pour avoir appelé à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
De son coté, la militante Fatimetou Moustapha Essalah a dénoncé les interpellations et enlèvements de plus de 4.500 personnes depuis 1975 ce qui dénote, a-t-elle précisé, de la gravité de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Les intervenantes ont souligné au conseil onusien que le fait que le Maroc se dote d’instances chargées des droits de l’homme ne signifiait nullement qu’il procédait au jugement des responsables des graves violations des droits de l’homme.
Un atelier a été organisé au palais des congrès à Genève pour mettre à nu les graves violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, à l’initiative du « Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples » (MRAP) en coordination avec l’organisation « France des libertés », la Fédération internationale de syndicats et le Mouvement international pour l’enseignement et le développement.
Des experts et responsables des quatre coins de la planète ont animé des conférences sur les pratiques répressives marocaines. (SPS)
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