Ce sont donc des retrouvailles de trois jours de deux fils d’anciens dirigeants amis et complices, qui décident de s’inscrivent dans la logique de leurs devanciers. Cette visite officielle entamée dans l’après midi de lundi dernier, est bien plus qu’une simple visite de travail officielle, présentée comme étant, la première du genre d’Ali Bongo Ondimba depuis son investiture en octobre dernier. Il s’agit au premier chef, d’une rencontre amicale et familiale, habillée pour la circonstance des apparats officiels. Et pour le bonheur des caméras et micros, le Roi du Maroc, recevra dans les cadres de ses attributs, son hôte de haute marque, en vue de coller aux exigences protocolaires.
Ali Bongo Ondimba échangera par la suite avec le premier ministre marocain Abbas El Fassi, puis avec les présidents des deux chambres du parlement, Mustapha Mansouri et Mohamed Cheik Biadillah.
La coopération entre les deux pays qui ne souffre qu’aucun nuage, sera repassée au peigne fin, idem pour les intérêts des deux familles dans leurs pays respectifs, qui seront revisités pour la circonstance. Pour ce qui est particulièrement de l’investissement du Maroc au Gabon, citons sa forte présence dans les secteurs clés de la vie économique et sociale gabonaise, à l’exemple du tissu économique, avec notamment la très récente prise de la part du lion, dans les capitaux de l’Union Gabonaise de Banque.
Au plan social, évoquons la grande implantation de la puissante colonie marocaine au Gabon dans la petite et moyenne industrie. Autre volet du plan social, l’implication de la colonie marocaine dans les activités de conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, au plan socio économique, la prise de Gabon Télécom, en charge de la gestion des télécommunications, tant au plan national, qu’à l’international.
Le Gabon est considéré comme terreau favorable à l’investissement, par la fédération marocaine des chambres de commerce, d’industrie et de services.
Selon des données datant de 2008, le Maroc avait importé du Gabon, un volume de 290 millions d’euro, contre 17,6 millions d’euro en volume d’exportation pour la même année 2008.
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