Cest en présence dun parterre composé de dizaines dinvités étrangers, représentant divers horizons, que sest ouverte hier à Alger la conférence internationale sur le thème du «droit des peuples à la résistance : le cas sahraoui», à lhôtel Dar Diaf dAlger. Assisteront à cette réunion près de 300 conviés, dont des délégués de comités de soutien à la cause sahraouie dItalie, dEspagne, dAutriche, dInde, de Mauritanie, de Hongrie, dAutriche, dAfrique du Sud, du Chili, du Mexique, de la Hongrie, de Suède, des USA, etc. de même que plus dune centaine de journalistes étrangers, majoritairement des Espagnols. Notons, par ailleurs, la présence en tant quinvités dhonneur de Pierre Galland, du président du Comité international de soutien avec le peuple sahraoui ; de lex-chef de gouvernement Reda Malek ; de Ali Haroun& aux côtés de représentants du corps diplomatique ; de parlementaires nationaux et étrangers ; duniversitaires, dintellectuels, de juristes&
La conférence, rappelons-le, est organisée notamment par le Comité national de solidarité avec le peuple sahraoui présidé par Mahrez Lamari. Cette Conférence est de nature à éclaircir la situation et à lever les équivoques concernant le dossier de décolonisation du Sahara occidental, notamment les campagnes de désinformation conduites par le Maroc et ses alliés, a indiqué le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar. Cest une rencontre, a-t-il ajouté, qui donnera la parole à des témoins ayant été victimes de la répression et de la torture des services de sécurité marocains dans les territoires occupés. Des témoignages, a-t-il précisé, qui sajoutent à ceux ayant acculé le royaume sur ces pratiques condamnables, les plus importants comptes-rendus étant ceux des organisations internationales comme Human Rights Watch, Amnesty International, Front Line, le Haut-Commissariat des droits de lHomme relevant de lONU, les commissions ad hoc de lUnion européenne (UE)&
La répression na pas concerné uniquement les Sahraouis qui militent pour le recouvrement de leur souveraineté, mais aussi des défenseurs étrangers de ce droit, a-t-il noté, le dernier exemple en date étant celui des militants de lassociation «Sahara Actions». Tout en rappelant que le nombre des Sahraouis disparus aujourdhui sélève à plus de 500, le Premier ministre dira que celui des prisonniers de guerre est estimé à 150, alors que nombreux sont ceux qui sont emprisonnés dans les geôles marocaines pour leur opinion ou engagement politique. Le responsable sahraoui dénoncera la gestion par la force du Maroc dans les territoires occupés, comme lillustrent la présence de 160 000 soldats du royaume et lédification du mur de la honte sur une longueur de plus de 2000 km.
La rencontre coïncidant avec la célébration par le continent noir de la Journée internationale de la paix, le Premier ministre sahraoui a plaidé pour une solution juste et pacifique du conflit sahraoui, dautant que, dira-t-il, le Maroc na pas réussi jusque-là à faire valoir sa solution.
Par Mekioussa Chekir
La TRibune ONline, 26/9/2010
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