Une délégation du PARENA prend part à la semaine sahraouie d'Alger L'opposition malienne se rallie à la cause du peuple sahraoui

Une délégation du Parti de la renaissance nationale (PARENA) du Mali, un parti d’opposition siégeant au Parlement malien, prend part à la semaine culturelle sahraouie à Alger. Conduite par M. Seydou Djimbé, président du bureau national de la jeunesse, et Mme Mama Coulibaly, secrétaire nationale chargée de la promotion de la femme, la délégation du PARENA était hier l’hôte du Centre des études stratégiques du journal Ech-chaâb. Une délégation sahraouie dans laquelle figuraient des militants venus des territoires occupés. M. Djimbé a indiqué que son parti a, depuis sa création, soutenu la cause sahraouie, expliquant que «le soutien du PARENA à la cause du Sahara occidental s’inscrit dans le cadre des résolutions de l’ONU qui préconisent la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui». «Grâce à notre deuxième participation à la semaine culturelle sahraouie à Alger, nous avons pu comprendre l’essentiel de cette cause juste et nous nous sommes ancrés dans notre conviction que le peuple sahraoui mérite son indépendance», a ajouté en substance M. Djimbé assurant que «le PARENA fait et fera tout pour la sensibilisation des masses maliennes sur la justesse de la cause sahraouie». Intervenant lors des débats, M. Abderrahmane Belayat, ancien ministre et actuel responsable au FLN, a dénoncé «l’entêtement du Maroc et de certaines officines occidentales à nier le droit du peuple sahraoui à son autodétermination». Il a encouragé et exhorté les responsables du PARENA et ceux du Polisario à s’inspirer de la conviction qui animait le FLN lors de sa lutte contre le colonialisme français ou durant son Suvre de construction nationale après l’indépendance, affirmant que «le peuple sahraoui finira par vaincre et par accéder à son indépendance et à sa liberté». Ce à quoi a répondu un responsable du Polisario qui a assuré que «le meilleur exemple dont s’inspirent les militants sahraouis est celui de Didouche Mourad, Larbi Ben M’hidi et du million et demi de chouhada algériens».
Le Jeune Indépendant, 8/7/2010

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