Le président sud-africain, arrivé hier matin pour une visite de travail de deux jours en Algérie, à loccasion de la tenue de la 5e session de la Haute Commission binationale de coopération, a eu un tête-à-tête hier à la présidence de la République avec le président Bouteflika. Dans une déclaration à la presse, reprise par lagence APS, Zuma a souligné le rôle « important » et « crucial » de la Haute Commission dans le renforcement des relations entre lAlgérie et lAfrique du Sud.
Par R.N.
Le président sud-africain a indiqué avoir évoqué avec le chef de lEtat les travaux de la Haute commission binationale, laquelle, a-t-il relevé, « na pas fonctionné comme elle devait le faire par le passé ». Il a affirmé, à cet égard, que les deux pays se sont mis daccord sur la nécessité de renforcer cette commission dans lintérêt des deux pays et du continent africain. Après avoir qualifié lentretien quil a eu avec le président Bouteflika de « très important » et de « très amical », M. Zuma a noté que les relations entre les deux pays sont « excellentes ». « Nous avons discuté de la façon de renforcer ces relations et faire en sorte quelles soient bénéfiques pour les deux peuples et les deux pays », a-t-il ajouté, mettant en exergue lexistence dopportunités pour consolider davantage la coopération bilatérale. Le président sud-africain a, par ailleurs, indiqué avoir abordé avec le chef de lEtat des questions africaines, notamment celles liées aux conflits, ainsi que la manière de faire avancer le progrès et le développement économique dans le continent. Concernant le Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad), M. Zuma a affirmé que le président Bouteflika est lun des acteurs « clé » de cette initiative depuis sa création, soulignant que les deux parties ont convenu de la nécessité de renforcer le Nepad pour le porter à des niveaux plus élevés. Sur un autre registre, la ministre des Relations internationales et de la Coopération dAfrique du Sud, Maite Nkoana Mashabane, a réitéré lappui de son pays à la cause sahraouie. « Tous les Africains sont libres à lexception de nos frères du Sahara occidental ».
LAfrique du Sud continuera à soutenir le droit du peuple sahraoui à lautodétermination, a-t-elle affirmé hier à Alger. « LAfrique du Sud continuera à soutenir le peuple sahraoui pour lexercice de son droit inaliénable à lautodétermination de manière libre, démocratique et indépendante », a déclaré Nkoana Mashabane dans son allocution à louverture de la 5e session de la Haute commission binationale de coopération entre lAlgérie et lAfrique du Sud. « Nous continuerons à soutenir lenvoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, dans les efforts que déploie lONU pour une solution juste et équitable à ce problème », a-t-elle souligné. Exprimant sa « préoccupation » quant à la situation qui prévaut au Sahara occidental, elle a regretté que le peuple sahraoui continue encore de lutter pour son autodétermination au moment où, a-t-elle dit, « tous les Africains sont libres à lexception de nos frères et sSurs du Sahara occidental ». La ministre sud-africaine a relevé aussi que loccupation marocaine contraint le peuple sahraoui à vivre dans des conditions déplorables. « Nous notons avec préoccupation la violation flagrante des droits de lhomme dans les territoires sahraouis occupés », a-t-elle attesté, exhortant le secrétaire général de lONU à amener le Conseil de sécurité « à élargir le mandat de la Minurso au contrôle et à la surveillance des droits de lhomme dans les territoires sahraouis occupés ». Dans le même sillage, elle a déploré que le Maroc poursuive lextraction des ressources naturelles du Sahara occidental, notamment le phosphate, « au moment même où les négociations sont en cours ».
EL WATAN, 26 mai 2010
Le président sud-africain a indiqué avoir évoqué avec le chef de lEtat les travaux de la Haute commission binationale, laquelle, a-t-il relevé, « na pas fonctionné comme elle devait le faire par le passé ». Il a affirmé, à cet égard, que les deux pays se sont mis daccord sur la nécessité de renforcer cette commission dans lintérêt des deux pays et du continent africain. Après avoir qualifié lentretien quil a eu avec le président Bouteflika de « très important » et de « très amical », M. Zuma a noté que les relations entre les deux pays sont « excellentes ». « Nous avons discuté de la façon de renforcer ces relations et faire en sorte quelles soient bénéfiques pour les deux peuples et les deux pays », a-t-il ajouté, mettant en exergue lexistence dopportunités pour consolider davantage la coopération bilatérale. Le président sud-africain a, par ailleurs, indiqué avoir abordé avec le chef de lEtat des questions africaines, notamment celles liées aux conflits, ainsi que la manière de faire avancer le progrès et le développement économique dans le continent. Concernant le Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad), M. Zuma a affirmé que le président Bouteflika est lun des acteurs « clé » de cette initiative depuis sa création, soulignant que les deux parties ont convenu de la nécessité de renforcer le Nepad pour le porter à des niveaux plus élevés. Sur un autre registre, la ministre des Relations internationales et de la Coopération dAfrique du Sud, Maite Nkoana Mashabane, a réitéré lappui de son pays à la cause sahraouie. « Tous les Africains sont libres à lexception de nos frères du Sahara occidental ».
LAfrique du Sud continuera à soutenir le droit du peuple sahraoui à lautodétermination, a-t-elle affirmé hier à Alger. « LAfrique du Sud continuera à soutenir le peuple sahraoui pour lexercice de son droit inaliénable à lautodétermination de manière libre, démocratique et indépendante », a déclaré Nkoana Mashabane dans son allocution à louverture de la 5e session de la Haute commission binationale de coopération entre lAlgérie et lAfrique du Sud. « Nous continuerons à soutenir lenvoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, dans les efforts que déploie lONU pour une solution juste et équitable à ce problème », a-t-elle souligné. Exprimant sa « préoccupation » quant à la situation qui prévaut au Sahara occidental, elle a regretté que le peuple sahraoui continue encore de lutter pour son autodétermination au moment où, a-t-elle dit, « tous les Africains sont libres à lexception de nos frères et sSurs du Sahara occidental ». La ministre sud-africaine a relevé aussi que loccupation marocaine contraint le peuple sahraoui à vivre dans des conditions déplorables. « Nous notons avec préoccupation la violation flagrante des droits de lhomme dans les territoires sahraouis occupés », a-t-elle attesté, exhortant le secrétaire général de lONU à amener le Conseil de sécurité « à élargir le mandat de la Minurso au contrôle et à la surveillance des droits de lhomme dans les territoires sahraouis occupés ». Dans le même sillage, elle a déploré que le Maroc poursuive lextraction des ressources naturelles du Sahara occidental, notamment le phosphate, « au moment même où les négociations sont en cours ».
EL WATAN, 26 mai 2010
Soyez le premier à commenter