Melilla, 18 mai (EFE).- L’ONG Pro-Droits de l’Enfance (Prodein) a dénoncé aujourd’hui le mépris « en cascade » des demandes d’asile présentées par des immigrants marocains et sahraouis qui se trouvent à Melilla.
Selon une note de cette organisation, la Sous-direction Générale d’Asile du Ministère de l’Intérieur a allégué que le récit sur lequel se base sa demande semble contradictoire dans l’inscription des faits qui ont motivé la persécution alléguée et des aspects essentiels de la dite persécution.
Dans des déclarations à Efe, le président de Prodein, José Palazón, a remarqué aujourd’hui que dans la dernière semaine, douze ont été les demandes qui ont été refusées, bien qu’il y ait eu plusieurs autres qui ont été aussi mésestimés auparavant.
L’une des demandes repoussées a été celle d’une marocaine qui a eu un enfant avec un immigrant indien et qui peut être emprisonnée dans son pays à cause de cela.
Selon Prodein, le Ministère de l’Intérieur semble ne pas connaître le Code Pénal, ni le code Civil marocain qui punit avec de la prison ferme les femmes enceintes qui n’ont pas contracté un mariage religieux, ni connaître que les dits codes interdisent et condamnent à la prison les femmes qui ont des relations avec des hommes d’une autre religion.
Concernant les sahraouis, l’ONG signale que « il n’est pas nécessaire de parler de la situation des activistes sahraouis au Maroc ».
Tous les candidats qui ont vu leurs demandées refusées, devront quitter Melilla dans un délais de 15 jours sous risque d’être détenus et expulsés par la frontière de Beni Enzar au Maroc », ajoute l’ONG.
ABC.es
Selon une note de cette organisation, la Sous-direction Générale d’Asile du Ministère de l’Intérieur a allégué que le récit sur lequel se base sa demande semble contradictoire dans l’inscription des faits qui ont motivé la persécution alléguée et des aspects essentiels de la dite persécution.
Dans des déclarations à Efe, le président de Prodein, José Palazón, a remarqué aujourd’hui que dans la dernière semaine, douze ont été les demandes qui ont été refusées, bien qu’il y ait eu plusieurs autres qui ont été aussi mésestimés auparavant.
L’une des demandes repoussées a été celle d’une marocaine qui a eu un enfant avec un immigrant indien et qui peut être emprisonnée dans son pays à cause de cela.
Selon Prodein, le Ministère de l’Intérieur semble ne pas connaître le Code Pénal, ni le code Civil marocain qui punit avec de la prison ferme les femmes enceintes qui n’ont pas contracté un mariage religieux, ni connaître que les dits codes interdisent et condamnent à la prison les femmes qui ont des relations avec des hommes d’une autre religion.
Concernant les sahraouis, l’ONG signale que « il n’est pas nécessaire de parler de la situation des activistes sahraouis au Maroc ».
Tous les candidats qui ont vu leurs demandées refusées, devront quitter Melilla dans un délais de 15 jours sous risque d’être détenus et expulsés par la frontière de Beni Enzar au Maroc », ajoute l’ONG.
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