Je fus bête sur ce coup

Une affaire incompréhensible


Je savais que j’avais une intelligence hors du commun… que je devinais tout au quart de tour…

Je dis, sans me vanter, parce que je suis Marocain… que les affaires qui résistaient à la perspicacité d’Hercule Poirot, de Miss Marple et de Rouletabille étaient du pipi de chat pour moi…

Mais là, voyez-vous, je n’ai compris que dale.

Mais de quelle affaire parle Zeguendi? Allez-vous vous dire.

Me connaissant, vous ètes probablement en train de vous dire que je raconte des carabistouilles lorsque j’avoue n’avoir rien compris à cette affaire..

Oui mais de quelle affaire je parle au juste ?

Mais de l’affaire Belliraj…

Tout d’bord, ce Belliraj, habillez le en djellaba de laine et mettez lui deux babouches, il présentera une tête d’un répétiteur d’une école coranique de village du nord marocain.

Mais, allez vous me rétorquer: la jellaba ne fait pas le Taleb ( le répétiteur dans une école coranique ).

Et vous n’aurez pas raison.

Entre nous, je ne vous apprends rien – je parle à ceux de mon âge – si je vous dis que ces Taleb qui remplaçaient le fqih titulaire de l’école coranique de quarier, avaient la sulfureuse réputation de  » faire des attouchements, voire plus si affinités, sur des enfants comme vous futes et comme je fus ».

Mais vous savez, les réputations au Maroc, cela se fabrique en un clin d’oeil…surtout les réputations douteuses…

Et même au sein de la communauté marocaine de Belgique experte en Tberguig et autres médisances.

Et donc, ce belliraj avec sa tête de Taleb a été présenté comme le plus grand et le plus dangereux terroriste de tous les temps…

Il aurait, selon ses propres  » aveux », rencontré Ben Laden à Tora Bora…

Vous connaissez, vous, Tora Bora?…Moi pas, mais Coca cola, ça oui…

Ceux qui ont fabriqué cette Coca Cola ont aussi imaginé sans doute Tora Bora…Tora Bora rythme avec Tora Tora…qui veut dire en japonais  » Tuez les tous et revenez seul  » .

Et donc…Où en étais je ? .

Ah oui! Après avoir rencontré Ben Laden et reçu ses lettres de créances de la main du Maître qui imagina avec l’aide de ses employeurs, la destruction des Twins en fournissant des cutters aux gars qui avaient passé quelques semaines à apprendre à voler avec des ULM en Floride pour détourner des avions de ligne tellement sophistiqués…sans oublier de jeter leur passeport dans la poussière de centaines de milliers de tonnes des décombres de ce tremblement de terre.

Donc après avoir rencontré Ben Laden Belliraj a regagné la Belgique pour se mettre aux ordres des services secrets du royaume.

Belliraj infiltra par la suite, des partis politiques marocains se proclamant de l’islam démocratique dont Alternative civilisationnelle de Moatassim et tomba comme un fruit mur entre les mains les limiers marocains de l’antiterrorisme…

A qui, et sans qu’ils le lui demandentt, la machine à avouer avoua spontanément avoir commis 7 assassinats en Belgique…dont celui de Monsieur Wybrant de confession juive et de l’imam du cinquantenaire AlAhdal qui lui, comme vous l’aurez deviné, est un musulman.

C’est pour ne pas faire de jaloux.

Les armes saisies lors de l’arrestation de Belliraj au Maroc étaient destinées, toujours d’après les aveux spontanés, à armer les islamistes des deux partis politiques émargeant à l’islam démocratique, afin de commetrre des attentats au Maroc..

Plus tard, Belliraj, via ses avocats, deviendra une machine à se rétracter et se rétracrera sur toute la ligne.

Il dira que ces armes étaient cachées depuis près de 20 ans quelque part au nord du Maroc et ce, au vu et au su des services secrets marocains et du défunt ministre de l’intérieur, du roi Hassan II.

Et que la destination de ces armes était le maquis algérien…

Et donc, le copain de Ben Laden, était, si l’on en croit les enquêteurs, agent de Ben Laden, des services secrets belges, de Driss Basri, du maquis algérien et des partis islamistes marocains qui projetaient de lancer des opérations armées au Maroc pour destabiliser le régime.

Quand je songe que ce type que j’ai vu une fois à Bruxelles en train de prendre un Bol de Harira au Café Avenida un soir de ramadan et qu’il répondait avec aisance aux questions d’un caméraman bien connu de la place bruxelloise à cette occasion, je me dis: comment étais je si bête de ne pas avoir su que le bol de Harira était un message secret et le Hummus était un code que la caméra avait transmis à qui le message était destiné .

Surtout lorsque j’ai entendu monsieur Herzenni, président du Conseil consultatif des droits de l’homme au Maroc, déclarer: « On m’avait parlé en son temps de l’existence de ce projet de destabilisation et des armes prises chez Belliraj ».

Mais les juges marocains en charge du procès Belliraj et consorts n’ont pas cru utile d’entendre monsieur Ahmed Herzenni…

J' »avoue » avoir été bête sur ce coup .

Bruxellois, non peut-être?

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