Par : Larbi Graine
Des élus francais, dans les municipalités et les conseils regionaux, ont denoncé, hier, à Dakhla, dans les camps de refugiés sahraouis à Tindouf, la position du gouvernememt francais par rapport à laffaire du Sahara occidental. Cyril Bouleaux, maire de Villeneuve-sur-Yonne, a estimé en marge dune conférence sur « lexpérience démocratique dans la gestion des campements de réfugiés sahraouis » que la France en bloquant le processus menant vers la résolution du probleme, est moralement responsable des violations des droits de lHomme qui sont perpetrées dans les territoires occupés du Sahara occidental, avant dajouter que le peuple sahraoui a le droit de voter et daccéder à la liberté et à lautodétermination». Je souhaite, a-t-il poursuivi, que, le gouvernement français nutilise pas son droit de veto et laisse en tous cas le processus démocratique faire jour lui-même. Les plus belles pages a-t-il encore dit, de l histoire du peuple sahraoui sont a écrire ensemble. Pour sa part, Omar Abdessalam, président de lassociation des familles de détenus et disparus sahraouis a fait part de larrêt, par le groupe des 39 prisonniers, de la grève de la faim quils avaient entamée 41 jours plus tôt. Parmi ce groupe, a-t-il revélé, figure une femme qui a fini par succomber à des troubles mentaux. Omar Abdessalam a salué la decison des detenus, la qualifiant dappréciable » et jugeant que les militants sahraouis sont sur la bonne voie pour arracher leurs droits. De son côté, Tayeb Zitouni, président de lAssemblée populaire communale dAlger-centre et vice-président du Comité exécutif des cités et gouvernements locaux unis dAfrique, a proposé à ses pairs présents à la conférence, la signature dun appel destiné à lOrganisation des nations Unies et à la France «le seul pays du Conseil de sécurité de lOnu, qui oppose son veto afin dempêcher la mise en place au sein de la Minurso dun mécanisme de surveillance de létat des droits de lHomme dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
Le Midi Libre
Des élus francais, dans les municipalités et les conseils regionaux, ont denoncé, hier, à Dakhla, dans les camps de refugiés sahraouis à Tindouf, la position du gouvernememt francais par rapport à laffaire du Sahara occidental. Cyril Bouleaux, maire de Villeneuve-sur-Yonne, a estimé en marge dune conférence sur « lexpérience démocratique dans la gestion des campements de réfugiés sahraouis » que la France en bloquant le processus menant vers la résolution du probleme, est moralement responsable des violations des droits de lHomme qui sont perpetrées dans les territoires occupés du Sahara occidental, avant dajouter que le peuple sahraoui a le droit de voter et daccéder à la liberté et à lautodétermination». Je souhaite, a-t-il poursuivi, que, le gouvernement français nutilise pas son droit de veto et laisse en tous cas le processus démocratique faire jour lui-même. Les plus belles pages a-t-il encore dit, de l histoire du peuple sahraoui sont a écrire ensemble. Pour sa part, Omar Abdessalam, président de lassociation des familles de détenus et disparus sahraouis a fait part de larrêt, par le groupe des 39 prisonniers, de la grève de la faim quils avaient entamée 41 jours plus tôt. Parmi ce groupe, a-t-il revélé, figure une femme qui a fini par succomber à des troubles mentaux. Omar Abdessalam a salué la decison des detenus, la qualifiant dappréciable » et jugeant que les militants sahraouis sont sur la bonne voie pour arracher leurs droits. De son côté, Tayeb Zitouni, président de lAssemblée populaire communale dAlger-centre et vice-président du Comité exécutif des cités et gouvernements locaux unis dAfrique, a proposé à ses pairs présents à la conférence, la signature dun appel destiné à lOrganisation des nations Unies et à la France «le seul pays du Conseil de sécurité de lOnu, qui oppose son veto afin dempêcher la mise en place au sein de la Minurso dun mécanisme de surveillance de létat des droits de lHomme dans les territoires occupés du Sahara occidental ».
Le Midi Libre
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