Après l’adoption de la résolution dite de la «honte» par le Conseil de sécurité qui a affiché une fois de plus sa préférence pour les résidences secondaires dans des palais à Marrakech au détriment de la légalité, le président de la République sahraouie
Mohamed Abdelaziz, a réagi avec véhémence et courage à cet «ultime complot soigneusement préparé par la terre des droits de l’homme, la France».
«Admettez avec moi que ce positionnement de Paris sur la colonisation marocaine du Sahara occidental ne profite pas à la paix, ni à la stabilité et à la sécurité de la région et encore moins aux relations entre l’UE et le Maroc», a déclaré le président de la République sahraouie, ajoutant dans le même contexte que «la France ne peut prolonger dans le temps la tragédie du peuple sahraoui».
Le président de la République sahraouie a toutefois mis l’accent sur le bel élan de solidarité véhiculé par la société civile française, contrairement à la France officielle qui continue à ternir l’image d’un pays qui a vu naître les droits de l’homme.
«Nous conservons une image splendide et admirable de la solidarité du peuple français et de sa grandeur, de ses comités de soutien au peuple sahraoui», a avoué le président Mohamed Abdelaziz.
S’agissant de la portée du conflit sahraoui, le président a déclaré qu’«aucun pays au monde ne reconnaît au Maroc une quelconque souveraineté sur le Sahara occidental».
La présence de l’ONU à travers sa mission, la Minurso, sur le terrain, prouve si besoin est la nature même et la dimension internationale de ce conflit.
Enfin, le président sahraoui a insisté à la fin de son discours au terme du dîner offert à la délégation des élus locaux français sur l’application du droit international qui reste la seule solution au conflit et qui sera suivie par l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément à la doctrine onusienne en matière de décolonisation.
Concernant la réaction des élus français qui se sont déplacés et ont pu vivre quelques jours avec ce peuple merveilleux, dont celle de Jean François, élu municipal sur la liste UMP, le parti du président Sarkozy, celle-ci a fait un véritable «boom» au sein de la communauté UMP de l’hexagone.
«Je ne savais pas qu’il y avait un mur qui sépare ce peuple. La politique extérieure de Nicolas Sarkozy est un échec dans la mesure où elle est derrière la misère de milliers de personnes» sont les propos tenus par l’élu. Même déclaration de Leila, une pionnière de l’UMP, qui a souligné : «Sarkozy ne cesse de rater les occasions pour faire de ce parti une structure qui défend le droit humain et non l’inverse.
Nous sommes avec ce peuple merveilleux, chaleureux et accueillant jusqu’à son indépendance, nen déplaise aux deux rois.» De telles déclarations ont provoqué un bruit sans précédent au niveau de ce parti, notamment le point du black-out des médias français sur la question du Sahara occidental.
Il dira à ce propos que «la société civile française n’est pas au courant de cette situation. Pis, la France joue un rôle qu’aucun français qui se respecte ne peut accepter».
L’élu UMP a eu un écho négatif de ses semblables qui ont pu suivre ses déclarations via les médias. «J’ai dit mon mot, ma position est claire, advienne que pourra, je sais que je serai très mal accueilli mais la situation de ce peuple doit changer», a commenté Jean François.
La réaction des élus UMP présage un vent qui frappera la maison du président et fera certainement baisser les sondages. Un autre vent qui souffle sur le président et qui va certainement faire tache d’huile autour de lui.
Mohamed Abdelaziz, a réagi avec véhémence et courage à cet «ultime complot soigneusement préparé par la terre des droits de l’homme, la France».
«Admettez avec moi que ce positionnement de Paris sur la colonisation marocaine du Sahara occidental ne profite pas à la paix, ni à la stabilité et à la sécurité de la région et encore moins aux relations entre l’UE et le Maroc», a déclaré le président de la République sahraouie, ajoutant dans le même contexte que «la France ne peut prolonger dans le temps la tragédie du peuple sahraoui».
Le président de la République sahraouie a toutefois mis l’accent sur le bel élan de solidarité véhiculé par la société civile française, contrairement à la France officielle qui continue à ternir l’image d’un pays qui a vu naître les droits de l’homme.
«Nous conservons une image splendide et admirable de la solidarité du peuple français et de sa grandeur, de ses comités de soutien au peuple sahraoui», a avoué le président Mohamed Abdelaziz.
S’agissant de la portée du conflit sahraoui, le président a déclaré qu’«aucun pays au monde ne reconnaît au Maroc une quelconque souveraineté sur le Sahara occidental».
La présence de l’ONU à travers sa mission, la Minurso, sur le terrain, prouve si besoin est la nature même et la dimension internationale de ce conflit.
Enfin, le président sahraoui a insisté à la fin de son discours au terme du dîner offert à la délégation des élus locaux français sur l’application du droit international qui reste la seule solution au conflit et qui sera suivie par l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément à la doctrine onusienne en matière de décolonisation.
Concernant la réaction des élus français qui se sont déplacés et ont pu vivre quelques jours avec ce peuple merveilleux, dont celle de Jean François, élu municipal sur la liste UMP, le parti du président Sarkozy, celle-ci a fait un véritable «boom» au sein de la communauté UMP de l’hexagone.
«Je ne savais pas qu’il y avait un mur qui sépare ce peuple. La politique extérieure de Nicolas Sarkozy est un échec dans la mesure où elle est derrière la misère de milliers de personnes» sont les propos tenus par l’élu. Même déclaration de Leila, une pionnière de l’UMP, qui a souligné : «Sarkozy ne cesse de rater les occasions pour faire de ce parti une structure qui défend le droit humain et non l’inverse.
Nous sommes avec ce peuple merveilleux, chaleureux et accueillant jusqu’à son indépendance, nen déplaise aux deux rois.» De telles déclarations ont provoqué un bruit sans précédent au niveau de ce parti, notamment le point du black-out des médias français sur la question du Sahara occidental.
Il dira à ce propos que «la société civile française n’est pas au courant de cette situation. Pis, la France joue un rôle qu’aucun français qui se respecte ne peut accepter».
L’élu UMP a eu un écho négatif de ses semblables qui ont pu suivre ses déclarations via les médias. «J’ai dit mon mot, ma position est claire, advienne que pourra, je sais que je serai très mal accueilli mais la situation de ce peuple doit changer», a commenté Jean François.
La réaction des élus UMP présage un vent qui frappera la maison du président et fera certainement baisser les sondages. Un autre vent qui souffle sur le président et qui va certainement faire tache d’huile autour de lui.
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