Par Narimen Kaidi
Le peuple sahraoui aura son autodétermination. Il était temps que le royaume makhzénien comprenne que s’il veut marcher dans la bonne voie internationale, il doit faire un pas irréversible pour en finir avec le conflit du Sahara occidental et pour liquider le colonialisme dans cette dernière colonie de l’Afrique, comme l’attestent la communauté mondiale et les Nations unies. Il était temps que le Maroc se rende compte qu’il ressemblait à un véhicule qui roulait à grande vitesse sur une autoroute, mais dans le sens inverse, pensant que tous les autres véhicules qui roulent dans le bon sens sont dans l’erreur. Or, que toute la communauté mondiale est contre cette attitude arrogante. Ainsi, Ban Ki-moon a enfin promis à Mohamed Abdelaziz, de trouver une solution qui permettra » l’auto-détermination » des Sahraouis dont la situation des droits de l’Homme marquée par de nombreuses violations commises par les forces d’occupation marocaines, l’inquiète. De ce fait, face à la résistance civile sahraouie, victime de violations des droits de l’Homme exercées contre les civils, mais aussi de la nouvelle position des Nations unies, le Maroc est dans l’impasse. Fini la fausseté des déclarations et la désinformation véhiculée par les discours politiques et médiatiques du Maroc au sujet du respect des droits de l’Homme en mettant sur pied des institutions censées s’occuper de ces questions. Fini les entraves que met ce pays contre l’application des plans, des résolutions onusiennes et contre les tentatives politiques du processus de négociations, fondées, en principe sur une question fondamentale, à savoir le droit à l’autodétermination. Le moment est venu pour que le peuple sahraoui obtienne son autodétermination. En effet, Ban Ki Moon qui a été » bombardé » de lettres de Mohamed Abdelaziz, de communiqués des ONG qui défendent les droits de l’Homme et de correspondances de parlementaires des cinq continents, a enfin décidé de revoir sa position sur le dernier conflit colonial d’Afrique. Une attitude qui coïncide avec l’approche de la fin du mandat des 233 observateurs militaires et policiers de la Minurso. Le secrétaire général de l’ONU, a donc réaffirmé à New York au président sahraoui, le soutien de l’instance onusienne au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et exprimé de nouveau ses » préoccupations » pour les violations des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, rapportent samedi les médias espagnols. Au cours de cet entretien, Ban Ki Moon a fait part de nouveau de sa préoccupation
concernant les violations des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et réitéré » l’engagement des Nations unies » à continuer d’avoir une » participation active et équilibrée » afin de trouver une solution au conflit du Sahara occidental permettant » l’autodétermination du peuple du Sahara occidental « . Le secrétaire général de l’ONU n’a pas manqué d’exprimer ses préoccupations au sujet des dénonciations des violations des droits de l’Homme et a annoncé que son envoyé personnel, Christopher Ross, ainsi que le secrétariat de l’Onu, continueront à oeuvrer à la défense des droits humains des Sahraouis. C’est dans ce sens, qu’il a tenu à remercier le président de la RASD pour la participation du Front Polisario à la dernière rencontre informelle avec le Maroc, en février dernier dans la localité d’Armonk, près de New York, et l’a également » félicité » pour la » relation positive » qu’entretient le Front Polisario avec le HCR concernant les visites inter-sahraouis.
Pour rappel, le Président Abdelaziz avait exprimé dernièrement sa » profonde déception » concernant le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies sur le Sahara occidental qui devra être présenté prochainement au Conseil de sécurité, estimant qu’il traduit » l’incapacité de l’ONU à faire face aux entraves marocaines et à honorer ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui « . A cet égard, le gouvernement sahraoui a décidé de » réviser » ses relations avec la Mission des Nations unies pour l’Organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), pour avoir renié ses engagements, rappelle-t-on également.
En somme, c’est certainement la mauvaise passe pour Mohamed VI qui doit comprendre que son régime est en danger. Il doit accepter le principe de référendum au Sahara Occidental et arrêter d’exercer la politique de l’entêtement et cultiver la non-coopération avec la communauté internationale et les Nations Unies qui conduit fatalement à un isolement accru sur la scène internationale. Mohamed VI doit accepter le cadeau que lui a été offert qui fera peut-être oublier au monde entier qu’il a entouré le Sahara Occidental d’un mur de la honte, mesurant pas moins de 2.720 kilomètres et équipé de centaines de milliers de soldats marocains qui sont dotés de radars et de systèmes sophistiqués&juste pour réduire au maximum la liberté de circulation de la population sahraouie.
La Tribune des Lecteurs
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