Par K. B.
«Il n’est possible de composer avec les efforts de l’ONU et sa mission au Sahara occidental que dans le cadre clair et défini par sa Charte, les résolutions du droit international et les accords conclus entre les deux parties en conflit, consignés dans le plan de règlement de 1991.» Cest ce qui a été souligné dimanche, au terme de la réunion du Conseil des ministres de la République arabe sahraoui démocratique. Le plan de règlement dégagé en 199, sur la base du Droit international à savoir «l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, libre, régulier et impartial», selon le communiqué du Conseil des ministre sahraoui. Quant à létat de santé «grav» des 38 prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles marocaines et en grève de la faim illimitée depuis plus dun mois, le conseil des ministres sahraouis a exprimé sa «préoccupation» et son «anxiété» à ce propos. Réuni sous la présidence de M. Mohamed Abdelaziz et secrétaire général du Front Polisario, le Conseil des ministres sahraoui dans son communique sollicite «une intervention rapide» de la communauté internationale pour éviter le pire. Lobstination de Rabat à ignorer les revendications des détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis le 18 mars dernier, risque de mener à une mort certaine de ces détenus. Dou lappel du gouvernement sahraoui à faire pression sur Rabat en vue «de sauver des vies humaines confrontés à une mort lente». Par ailleurs, il a été notamment question dans le communiqué susmentionné de condamnation des «pratiques répressives et coloniales du Maroc avec leurs lots de mauvais traitements, de torture, de détentions, d’enlèvements, et de procès iniques». Aussi le gouvernement sahraoui dénonce que «le Maroc a, en plus, introduit des méthodes terrifiantes et dangereuses à travers des milices, des agents de la sécurité, de l’armée et de la police déguisés en civils contre la population et des militants des droits humains sahraouis». Le Conseil des ministres sahraouis a rappelé lOnu de sa «pleine responsabilité de créer un mécanisme efficace pour assurer la protection des droits de l’homme au Sahara occidental».
La Nouvelle République
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