Les sahraouis de sa majesté

Khalihelhoum Ould Errachid a été utilisé par les colonialistes espagnols pour implanter une sorte d’autonomie au Sahara Occidental. Il était le président d’un parti créé par le gouverneur espagnol du Sahara. Sa défaite écrasante par les militants du Front Polisario l’a poussé à s’enfuir au Maroc pour continuer sa mission coloniale. Pendant des années, il était le ministre de Hassan II pour les affaires du Sahara Occidental.

Le CORCAS (Conseil Royal Consultatif pour les affaires du Sahara) qu’il présidait, devenant une carte périmée, le palais royal avance maintenant une autre marionnette d’origine sahraouie : Choueikhatou Biadillah. Après le portefeuille de la santé, il a été nommé comme par miracle président du nouveau parti du roi, le PAM, et président de la Chambre de Conseillers. 
Quelqu’un qui siège dans un poste public doit assumer ses responsabilités envers la population et prendre des positions bien arrêtées pour défendre le droit de ceux qui lavaient élu, même si on sait que ces élections sont truquées.. On dit que Fouad Ali El Himma a fait beaucoup pour son fief, Rhamna. Ould Errachid et Biadillah, qu’est-ce qu’ils ont fait pour les villes sahraouies? Ils n’y ont presque jamais mis les pieds. 
Au lieu de réfléchir sur comment améliorer la situation de l’emploi, dans les écoles et ailleurs, ces guignols, depuis leur accession au pouvoir, n’ont fait que profiter des malheurs des sahraouis pour se remplir les poches. 
Sortis tout droit du foutoir d’abrutis qui ne pensent qu’à doper leur confort matériel, ces béni-oui-oui de service à la solde du Makhzen continuent à lécher les bottes de leurs maîtres, sans la moindre dignité, et ne vivent que pour avoir un regard de Sa Majesté le roi des voleurs. Celui-ci (je parle de Mohamed VI et pas d’Ali Baba) et ses acolytes veillent soigneusement à maintenir le statu quo pour mieux piller et s’engouffrer en paupérisant toujours plus la grande majorité de citoyens.  
Comme tous les lèches-bottes qui polluent l’atmosphère marocaine, Biadillah cache mal cette politique du ventre qui contrôle son intérieur. 
Ses camarades du Front Polisario l’avaient rejeté à cause de sa couardise, alors il faut qu’à chaque fois il vomisse les absurdités les plus inimaginables sur le mouvement de libération sahraoui. Hamid Barrada lui en a donné l’occasion dans son émission « Mais encore » diffusé sur la chaîne 2M. Il est compréhensible que Barrada soit déçu de cette interview.
 Dans cette émission, Badillah n’a pas arrêté de mentionner un autre personnage encore plus vil, Omar Hadrami, le transfuge qui a été éclipsé par le Makhzen à cause de son passé sombre. Les deux, sont comme quelqu’un qui a échappé à la mort : ils saccrochent au Makhzen et ils sont devenus dociles, comme des captifs,  
Pour justifier leur comportement, les esclaves de Mohammed VI cherchent à cacher la vérité sur la lutte de leur peuple, sur sa justesse et avancent toute sorte d’arguments sortis du fond de leurs esprits dominés par le mensonge, l’hypocrisie et la crainte de perdre la générosité de leur maître. 
Mais Hamid Barrada est un journaliste chevronné et il n’a pas laissé échapper l’occasion de poser à Biadillah la question qu’il craint le plus : Ses deux frères qui se trouvent au Polisario. Choueikhatou était tellement confus qu’il a dit que l’un d’eux était le « président » (au lieu de commandant) de la deuxième région militaire. En effet, Brahim Biadillah est le commandant de la région la plus importante de l’armée sahraouie, celle où il y a la plus grand partie de chars et de véhicules blindés qui ont fustigé pendant plus de 16 ans les unités de l’armée marocaine. 
Frétillant de la queue à chaque fois, il n’a pas laissé passer une occasion sans faire des éloges au roi, même si le sujet n’avait aucune relation avec lui. Questionné sur ce qu’il pensait de Mohamed VI, sa réponse était qu’il est le roi le plus le grand de l’histoire du Maroc. Maître de lhypocrisie quest Choueikhatou, il faisait allusion à ce roi qui se contente de jouer au perroquet, à qui on dicte ce qu’il doit dire au peuple, un discours composé de mots et de phrases qu’il a du mal à les prononcer correctement, un simple compte rendu qui ne change rien à la réalité, puisque les choses importantes ne sont jamais mis en évidence. Un roi qui ne peut pas s’adresser au peuple sans lire dans les papiers a sûrement beaucoup de choses à apprendre, et toute l’armée de prédateurs qui l’entourent s’entendent avec lui comme des larrons en foire.

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