« La grève de la faim a commencé il y a deux semaines. La vie de mon fils et de ses compatriotes de Salé et de la prison de Tiznit est dangereusement menacée », a-t-elle, dans une lettre parvenue à SPS, ajoutant que son fils est déjà « très fragile et souffre de douleurs chroniques de l’estomac ».
« Toute sa vie, Brahim Dahan était un activiste pacifique dans ses positions politiques, il s’est toujours exprimé de manière pacifique. En dépit de cela et en raison de ses opinions politiques lui et des dizaines de militants sahraouis avaient été enlevés et emmenés dans des prisons secrètes durant les années quatre-vingt », a-elle révélé.
« Après sa libération, il a participé à diverses manifestations aux côtés d’autres militants sahraouis qui exigeaient le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’Homme, que les autorités marocaines refusent au peuple sahraoui, » a déploré Mme Bellameche.
« Aujourd’hui, après 18 jours de grève de la faim, je demande à toutes les forces démocratiques, la communauté internationale et les organisations internationales d’intervenir auprès des autorités marocaines pour la libération inconditionnelle de mon fils et tous les prisonniers politiques sahraouis », a conclu la lettre. (SPS)
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