Les détenus ont affirmé « subir constamment des tortures morales et corporelles, de se voir privés de leurs droits fondamentaux, et d’être séparés de leurs familles qui se voient obligées de parcourir des milliers de kilomètres pour leur rendre visite, sous la haute surveillance de leurs geôliers ».
Les détenus ont attiré l’attention sur « la détérioration de l’état de santé » des grévistes de la faim dans les prisons de Tiznit et Inzegan, imputant aux autorités marocaines la responsabilité des « graves conséquences que pourraient engendrer cette grève, en mettant la vie des grévistes en danger ».
Ils ont également appelé à l’amélioration de leur situation et au respect de leurs droits et des droits de tous les détenus sahraouis dans les prisons marocaines, exhortant les organisations internationales des droits de l’homme à exercer des pressions sur l’Etat marocain pour l’amener à « mettre un terme aux souffrances des grévistes » et « éviter une catastrophe humaine imminente ». (SPS)
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