Wikileaks : Pourquoi le Maroc a coupé ses relations avec l’Iran

Le gouvernement marocain n’a pas dit la vérité à son peuple en ce qui concerne la raison derrière la rupture de ses relations avec l’Iran. Selon le, communiqué du palais royal, l’Iran agit sur le territoire marocain pour répandre la confession chiïte parmi la population du Maroc et à cause de sa reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique.

Les révélations de wikileaks assure que le Maroc a coupé ses relations avec l’Iran au milieu de l’année 2009 à la demande de l’Arabie Saoudite. Celle-ci est un des principaux soutiens logistiques du Maroc dans sa guerre contre les sahraouis et son roi se trouve actuellement en convalescence dans un de ses palais au Maroc.

Les documents de Wikileaks ajoutent que le Maroc a exprimé sa préoccupation si l’Iran arrivait à développer l’arme atomique. Rabat a demandé à Washington de faire usage de tous ses moyens pour empêcher l’Iran de se doter d’une bombe atomique « parce que cela encouragerait l’Algérie pour l’avoir aussi ».

Donc, les autorités marocaines caché la vérité au peuple marocain dans ce dossier. Comme c’est devenu courant dans un autre dossier très sensible : Le Sahara Occidental.

Un exemple : ils ne cessent d’appeler les réfugiés sahraouis en Algérie « séquestrés » et que le pays qui les accueille les empêche de quitter les camps de Tindouf, alors que la dernière réunion célébrée à Genève, le 9 et 10 février 2011, entre les parties, présidée par le Haut commissaire des Nations Unies a sorti à la lumière que les véritables séquestrés sont les sahraouis qui se trouvent dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Les autorités marocaines empêchaient le HCR de prendre contact direct avec les familles qui voulaient se rendre à Tindouf dans le cadre de l’interchange des visites familiales des deux côtés. D’ailleurs, le Front Polisario a exprimé sa satisfaction de ce résultat et de la décision d’augmenter le nombre de personnes bénéficiaires de ce programme onusien qui vise à renforcer les mesures de confiance.

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