Genève, 10/05/2010 (SPS) la France jette aux orties les résolutions onusiennes qu’elle a elle-même soutenues, s’est indigné le journal suisse « Le Temps » dans sa livraison du lundi, reprochant à Paris son veto au Conseil de sécurité pour la continuité dans la violations, par le Maroc, des droits humains au Sahara Occidental.
(http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f6deb2ba-5ba8-11df-ac04-f0a41b53ef6b|0)
« Ce pays (France) a été jusqu’à user de toute son influence de membre permanent du Conseil de sécurité, le 30 avril dernier, pour s’opposer à toute référence aux droits humains et donc à l’extension du mandat de la Minurso pour la protection de la population civile sahraouie », a déploré le journal genevoix.
« Oui français à l’autonomie mais non français à la protection des civils », s’est indigné l’éditorialiste, qui rappelle qu’Human Rights Watch, Amnesty International et de très nombreuses ONG « dénoncent clairement la violence de la répression » au Sahara Occidental occupé par le Maroc, « dans ce trou noir du monde, sans témoin », dernier pays africain « en mal de décolonisation ».
Le rotatif regrette en outre qu’à moins de cinq heures de Genève, « l’arbitraire le plus total est de rigueur; les défenseurs des droits humains sont emprisonnés sans procédure légale, la population est violemment réprimée lors de chaque manifestation pacifique et tout cela sous le regard inactif de la Minurso ».
Rappelant le processus référendaire engagé par l’Onu pour résoudre le conflit, le journal a déploré que, le cessez-le-feu, vieux de 20 ans, « s’est transformé en un long calvaire d’injustice pour le peuple sahraoui ». (SPS)
(http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f6deb2ba-5ba8-11df-ac04-f0a41b53ef6b|0)
« Ce pays (France) a été jusqu’à user de toute son influence de membre permanent du Conseil de sécurité, le 30 avril dernier, pour s’opposer à toute référence aux droits humains et donc à l’extension du mandat de la Minurso pour la protection de la population civile sahraouie », a déploré le journal genevoix.
« Oui français à l’autonomie mais non français à la protection des civils », s’est indigné l’éditorialiste, qui rappelle qu’Human Rights Watch, Amnesty International et de très nombreuses ONG « dénoncent clairement la violence de la répression » au Sahara Occidental occupé par le Maroc, « dans ce trou noir du monde, sans témoin », dernier pays africain « en mal de décolonisation ».
Le rotatif regrette en outre qu’à moins de cinq heures de Genève, « l’arbitraire le plus total est de rigueur; les défenseurs des droits humains sont emprisonnés sans procédure légale, la population est violemment réprimée lors de chaque manifestation pacifique et tout cela sous le regard inactif de la Minurso ».
Rappelant le processus référendaire engagé par l’Onu pour résoudre le conflit, le journal a déploré que, le cessez-le-feu, vieux de 20 ans, « s’est transformé en un long calvaire d’injustice pour le peuple sahraoui ». (SPS)
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