L’utilisation de l’énergie solaire du Sahara, au moyen de miroirs couvrant de vastes surfaces de désert, fait saliver de grands groupes industriels et nombre d’éléments de la nébuleuse écologiste, opposés notamment au développement ou au renouvellement de centrales nucléaires en Europe.
Cette utilisation de l’énergie solaire du Sahara se concrétise dans le projet Desertec, qui vise notamment à interconnecter, d’une part, de grandes centrales thermiques solaires à concentration, entre le Maroc et l’Arabie saoudite et, d’autre part, les réseaux de distribution d’électricité d’Afrique du Nord, d’Europe et du Moyen-Orient.
A l’horizon 2050, le projet Desertec table sur la possibilité de produire quelque 15% de l’électricité consommée en Europe et une bonne part de l’électricité consommée dans les pays «producteurs», pour un montant pharaonique de quelque 550 milliards de francs suisses, soit l’équivalent de près de dix ans de dépenses de la Confédération suisse.
Las! L’assassinat au Sahara, fin juillet, par un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, d’un citoyen français humanitaire bénévole, a tristement rappelé que la situation politique de cette région n’est pas idéale pour produire de l’énergie, fût-elle politiquement correcte!
A ceux qui nous accuseront de peindre la menace terroriste sur la muraille, on rappellera la rivalité permanente de l’Algérie et du Maroc, illustrée par le conflit récurrent du Sahara occidental, la récente guerre civile algérienne et la méfiance de l’Algérie par rapport à l’Occident, les régimes égyptien, jordanien, saoudien et tunisien pour le moins musclés et, last but not least, la conception très personnelle de l’Etat de droit par le colonel Kadhafi.
Autant de motifs de craindre de passer de la dépendance du pétrole arabe à la dépendance du solaire saharien.
Patrick Eperon
Cette utilisation de l’énergie solaire du Sahara se concrétise dans le projet Desertec, qui vise notamment à interconnecter, d’une part, de grandes centrales thermiques solaires à concentration, entre le Maroc et l’Arabie saoudite et, d’autre part, les réseaux de distribution d’électricité d’Afrique du Nord, d’Europe et du Moyen-Orient.
A l’horizon 2050, le projet Desertec table sur la possibilité de produire quelque 15% de l’électricité consommée en Europe et une bonne part de l’électricité consommée dans les pays «producteurs», pour un montant pharaonique de quelque 550 milliards de francs suisses, soit l’équivalent de près de dix ans de dépenses de la Confédération suisse.
Las! L’assassinat au Sahara, fin juillet, par un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, d’un citoyen français humanitaire bénévole, a tristement rappelé que la situation politique de cette région n’est pas idéale pour produire de l’énergie, fût-elle politiquement correcte!
A ceux qui nous accuseront de peindre la menace terroriste sur la muraille, on rappellera la rivalité permanente de l’Algérie et du Maroc, illustrée par le conflit récurrent du Sahara occidental, la récente guerre civile algérienne et la méfiance de l’Algérie par rapport à l’Occident, les régimes égyptien, jordanien, saoudien et tunisien pour le moins musclés et, last but not least, la conception très personnelle de l’Etat de droit par le colonel Kadhafi.
Autant de motifs de craindre de passer de la dépendance du pétrole arabe à la dépendance du solaire saharien.
Patrick Eperon
Le Blog du Centre Patronal, 3/8/2010
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