Les pédophiles français s’exportent bien au Maghreb: un patron d’hôtel a fui le Maroc avant son procès pour pédophilie

Décidément, les pédophiles haut placés s’exportent bien vers le Maghreb. Chez nous, rien ne sort publiquement quand il s’agit de types haut placés, mais là bas leurs frasques énervent tout le monde. On parlait hier du dénommé Jean-Michel Baroche, qui s’est fait attraper en Algérie pour avoir tourné des films pornos avec des mineures recrutées via une pseudo agence de mannequins. Au maroc, deux français sont également sous le coup d’une procédure.



Baroche avait démarré cette petite activité en Tunisie, pays qu’il a quitté en mars 2011 lors de la « révolution ». Ce qui était plus surpenant dans cette affaire, c’est que les adolescentes étaient formées à recueillir des renseignements auprès de clients bien placés chez qui Baroche les expédiait. Et le profil des jeunes filles n’est pas sans rappeler, par exemple, une certains Ruby, qui a été une habituée des soirées bounga bounga de Berlusconi.

En 2008, c’est un médecin franco suisse travaillant pour l’ONG Médecins Sans Frontières, Pierre André Musy, qui se fait pincer, à Marrakech. L’individu, né en 1962, n’avait même pas de titre de séjour au Maroc. Et au lieu de soigner les pauvres, il passait son temps à rôder autour de l’hôtel Tazi. Il aurait fait des dizaines de victimes, tous des jeunes garçons. Musy, lui, disait leur « venir en aide »… On n’a plus jamais entendu parler de cette affaire ensuite.

Depuis quelques jours, on parle d’autres pédophiles français, à Marrakech. L’un des deux, patron d’un grand complexe hotelier de luxe, devrait comparaitre demain pour débauche et prostitution de mineurs. Rien que ça…

Patrick Finet, 53 ans et patron du palace Mandarin Oriental à Milan en Italie, est quant à lui en cavale. Un avis de recherche a été lancé contre lui, mais comme par hasard personne ne l’a retrouvé. Depuis décembre 2009, jeunes garçons (14 à 20 ans, dit-on) défilaient chez lui, amenés par de grosses voitures aux vitres teintées, ou venus par leur propres moyens. Finet disposait de deux « chauffeurs rabatteurs », semble-t-il. Les viols avaient lieu dans une petite maison au fond du parc de l’hôtel. Finet a quitté le Maroc en précipitation en février 2011, et depuis il est recherché et son passeport aurait été confisqué. Finet serait domicilié à Paris, mais on le laisse apparemment tranquille.

On ne parle pourtant de lui qu’un an après, quand le procès arrive.



Affaire fumeuse

1765879_5_59d9_le-directeur-d-un-palace-en-construction-de_82811cd80d6213cdd755741cc51912d9Selon Le Monde, « L’affaire marocaine a été révélée presque par hasard, à la suite d’un différend commercial entre la chaîne hôtelière et le propriétaire du terrain de la Palmeraie de Bab Atlas, là où, derrière de hauts murs, se cachent les discrets riads des Européens, à l’écart de la vieille ville. Jaouad Kadiri, riche entrepreneur et figure de Marrakech, avait signé avec Mandarin Oriental un accord de gestion « on shore » (clés en main). Mais voilà qu’au fil des mois, les travaux se font de plus en plus somptuaires ».

La note de 103 millions d’euros a été jugée salée par le Mandarin.  » En février 2011, le groupe rompt en tout cas son contrat avec le Marocain. Et Patrick Finet s’en va précipitamment, laissant derrière lui son ordinateur, dont il avait chargé l’informaticien de l’hôtel de détruire les données. Sans se faire obéir… » ajoute Le Monde.

Et d’parès Afrik.com, « Un accord de gestion on shore (clés en main) avait été signé entre Jaouad Kadiri et Mandarin Oriental à propos de l’ouverture d’un nouveau complexe hôtelier à Marrakech. Février 2011, Madarin Oriental rompt son contrat avec le célèbre entrepreneur de la ville Ocre et Patrick Finet met les voiles alors que la Justive marocaine s’intéresse à lui. Ce dernier ne dirigera finalement pas le Mandarin Oriental Marrakech. »

15.526 images et trente vidéos pédopornos ont été retrouvées dans l’ordinateur de Finet par Kadiri, qui le signale aux autorités. L’enquête est confiée à la gendarmerie. De son côté, Finet se dit innocent et crie au complot des renseignements marocains. En admettant cela, il faut se demander « pourquoi »? Mais, il est vrai que Kadiri semble tenace, puisqu’il a aussi porté plainte contre Finet à Paris.

Quant au Mandarin, qui a été informé des agissements de Finet, la chaine de luxe l’a nommé à Milan en juin 2012. Selon Kadiri, la direction est mêlée au conflit commercial et couvre Finet afin qu’il n’accuse pas ses chefs.

Mais étrangement, il y a dix jours on nous parlait de deux français, et on nous disait que celui qui était impliqué et que était gérant d’hôtel était encore là, tandis que son compère aurait quitté le pays. En fait, l’autre a été jugé il y a une dizaine de jours pur avoir attiré de jeunes garçons attirés via internet. Il n’avait pas quitté le pays. Mais, pour les autorités marocaines, les deux français sont de mèche. Alors pourquoi séparer les procès?

D’après une association locale, Finet « exerçait les mêmes actes en Thaïlande et qu’il voulait par la suite adhérer à un club de pornographie qui exige de chaque nouvel adhérent une base de données vidéo et des photos personnelles ».

« Depuis 2001, plus de 40 touristes ont été jugés au Maroc pour des affaires de pédophilie et de prostitution », explique Maroc hebdo. Toutefois en l’occurrence il ne s’agit pas de touristes, mais bien d’expatriés. D’ailleurs, une personne est responsable de ces sujets à l’ambassade de France au Maroc. Trait-t-il les dossiers concernant les pédophiles français? De cela non plus, pourtant, on n’entend jamais parler. Ou bien aide-t-il nos pédophiles à passer à travers les mailles du filet? De cela, on entend beaucoup plus parler.

Il y a peu de chances que Finet soit présent à son procès demain. Les deux chauffeurs de Finet, eux, seront bien là. Apparemment, l’ONG « Touche pas à mon enfant » s’est portée partie civile. De fait, pour les marocains, cette affaire est « similaire à plus d’un titre au scandale inpliquant un ancien ministre français ». Auraient-ils des infos qui ne sont pas diffusables à l’heure actuelle, laissant penser que ces deux français ne sont pas les seuls français impliqués dans cette affaire pédocriminelle?



Ajout du 2/10/2012:

Najat Anwar, présidente de l’association « Touche pas à mon enfant », explique qu’au Maroc, de nombreux pédophiles étrangers venaient consommer des enfants, surtout après 2004 et le tsunami en Thaïlande. de fait, ils étaient quasiment impunis. Selon elle, les réseaux pédophiles existent bel et bien à Marrakech: « Il y a des réseaux, c’est évident. Quand on retrouve plus de 15 000 photos pédopornographiques dans un ordinateur, ce n’est pas pour un usage personnel. Ce n’est pas la première fois que la police confisque un ordinateur avec autant de documents. Il y a des rabatteurs marocains et des ramifications à l’international. Malheureusement on n’a pas beaucoup plus de détails. Aucun réseau n’a encore été démantelé ».

Au sujet de la plainte de l’association suite aux déclarations de Luc Ferry, on n’est pas surpris d’apprendre qu’il n’y a aucune suite à l’heure actuelle. Une plainte contre X a été déposée au Maroc, une autre en France. Il paraît que la procédure est toujours en cours, mais l’association n’en a aucune nouvelle et soupçonne que la Justice cherche à enterrer le dossier. Par contre, mme Anwar ment quand elle dit qu’elle n’a pas de preuves et pas de noms: c’est bien cette association qui détenait les PV liés à la fameuse affaire de Marrakech, dans laquelle 3 ministres français ont été pris à partouzer avec des mineurs.

Ajout du 13/10/2012:
Patrick Finet a bénéficié d’un non lieu au tribunal correctionnel de Marrakech. Et ses avocats comptent porter plainte pour dén onciation calomnieuse. Car Finet a dénoncé un complot commercial organisé par Kadiri, dirons-nous, et malgré le nombre de témoins à charge, il semble que les juges adhèrent à cette thèse.

http://dondevamos.canalblog.com/archives/2012/09/27/25196190.html

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*