Des images inédites, une vidéo exclusive des terroristes du GSPC activant dans le désert du Sahara ont été diffusés par la chaîne française France 24. Des combattants jeunes et détendus vivant presque dans une colonie de vacances. Une véritable promotion de l’organisation terroriste, après les millions d’euros déboursés par Paris et Madrid pour libérer leurs otages et après avoir fait pression sur Bamako pour libérer des terroristes en échange de l’espion français Pierre Camatte. Celui-ci nuance l’impression de liberté de circulation et d’insouciance que ces images peuvent suggérer. Immédiatement après la diffusion de cette vidéo, les médias annoncent la création d’une alliance entre AQMI et le mouvement Boukouharam du Nigéria. Des évènements qui suscitent beaucoup de questions qui méritent des réponses concrètes: Pourquoi ce qu’on appelle Al-Qaïda vise le Nigeria après l’Algérie et le Mali, tous des pays qui reconnaissent le République Arabe Sahraouie Démocratique? Pourquoi Al-Qaïda a menacé d’attaquer les mondial de football en Afrique du Sud, un autre allié de l’Algérie et de la RASD? Pourtant, l’intégrisme est né ailleurs, au Proche Orient, plus précisément. Son véritable berceau est l’Egypte et l’Arabie Saoudite. Cependant, les pays visés par le terrorisme se trouvent loin à l’Ouest : au Maghreb et au Sahel. Mais pas tous. Certains pays comme le Maroc, le Sénégal, le Burkina-Fasso, alliés traditionnels de la France n’ont pas été inquiétés. Pourtant, selon tous les témoignages, il y a beaucoup de marocains dans les files d’AQMI. Pire encore, l’Etat français finance les terroristes avec le paiement des rançons, malgré les protestations de l’UA qui a saisi le Conseil de Sécurité à ce sujet. Contrairement à Paris, Londres s’est refusé à céder au chantage terroriste. L’an dernier, en juin, l’Anglais Edwin Dyer était assassiné par ses ravisseurs sans qu’ils obtiennent un sou.
La chronologie des évènements dans la région du Maghreb et du Sahel continuent à soulever des questions sérieuses, surtout si l’on tient en compte les visées hégémoniques de la France et son allié inconditionnel, le Maroc dont la politique est conditionnée par la situation dans le conflit du Sahara Occidental, appelé par les autorités de Rabat « première cause nationale sacrée ». Le vote de la France contre la supervision des droits de l’homme par la MINURSO au Sahara Occidental est le point culminant de cette alliance contre les sahraouis et leur allié algérien.
La France et ses alliés ont tout à gagner dans une région déstabilisée par le terrorisme. En ce sens, Paris et Rabat, et cela depuis les années 1960 n’ont jamais raté une occasion pour affaiblir l’Algérie, particulièrement au plus fort de la décennie sanglante où les armes et les munitions qui arrivaient aux maquis terroristes transitaient avec la bénédiction des autorités marocaines par les frontières de l’ouest. L’enchaînement de la violence dans la région et le conflit d’intérêts économiques révèlent l’existence d’un complot visant la déstabilisation de l’Algérie et de toute l’Afrique à cause de leur politique contraire aux visées françaises et marocaines.
Une campagne fiévreuse est menée tous azimuts par la France, le Maroc et le lobby juif contre l’Algérie en raison de son refus de se soumettre et de son soutien au Front Polisario, Mais ce qui est plus grave, c’est l’instrumentalisation du terrorisme à des fins crapuleux. Le GIA, on le sait, a été soutenu et encouragé par le Maroc. Dans cette campagne de dénigrement et intoxication participe le magazine de la Françafrique, Jeune Afrique qui, cependant, n’a pas manqué de faire allusion aux étranges aggissements des terroristes et du soutien qu’ils reçoivent de Rabat : » Autre incertitude qui, du point de vue malien, pèse sur le règlement de la question salafiste: les tensions entre l’Algérie et le Maroc. « Des groupes islamistes bénéficient à l’évidence de certains appuis du côté marocain », accuse un membre des services de renseignements maliens. Selon ce dernier, il s’agirait d’une riposte aux nombreux liens que le Mali entretient avec le Polisario. Il est vrai que la panoplie de l’armement d’AQMI, comprenant radars, systèmes de brouillage et même « orgues de Staline » (rampes de lance-roquettes installées à bord de camions), s’explique difficilement sans l’hypothèse de quelques complicités bien placées… »
La chronologie des évènements dans la région du Maghreb et du Sahel continuent à soulever des questions sérieuses, surtout si l’on tient en compte les visées hégémoniques de la France et son allié inconditionnel, le Maroc dont la politique est conditionnée par la situation dans le conflit du Sahara Occidental, appelé par les autorités de Rabat « première cause nationale sacrée ». Le vote de la France contre la supervision des droits de l’homme par la MINURSO au Sahara Occidental est le point culminant de cette alliance contre les sahraouis et leur allié algérien.
La France et ses alliés ont tout à gagner dans une région déstabilisée par le terrorisme. En ce sens, Paris et Rabat, et cela depuis les années 1960 n’ont jamais raté une occasion pour affaiblir l’Algérie, particulièrement au plus fort de la décennie sanglante où les armes et les munitions qui arrivaient aux maquis terroristes transitaient avec la bénédiction des autorités marocaines par les frontières de l’ouest. L’enchaînement de la violence dans la région et le conflit d’intérêts économiques révèlent l’existence d’un complot visant la déstabilisation de l’Algérie et de toute l’Afrique à cause de leur politique contraire aux visées françaises et marocaines.
Une campagne fiévreuse est menée tous azimuts par la France, le Maroc et le lobby juif contre l’Algérie en raison de son refus de se soumettre et de son soutien au Front Polisario, Mais ce qui est plus grave, c’est l’instrumentalisation du terrorisme à des fins crapuleux. Le GIA, on le sait, a été soutenu et encouragé par le Maroc. Dans cette campagne de dénigrement et intoxication participe le magazine de la Françafrique, Jeune Afrique qui, cependant, n’a pas manqué de faire allusion aux étranges aggissements des terroristes et du soutien qu’ils reçoivent de Rabat : » Autre incertitude qui, du point de vue malien, pèse sur le règlement de la question salafiste: les tensions entre l’Algérie et le Maroc. « Des groupes islamistes bénéficient à l’évidence de certains appuis du côté marocain », accuse un membre des services de renseignements maliens. Selon ce dernier, il s’agirait d’une riposte aux nombreux liens que le Mali entretient avec le Polisario. Il est vrai que la panoplie de l’armement d’AQMI, comprenant radars, systèmes de brouillage et même « orgues de Staline » (rampes de lance-roquettes installées à bord de camions), s’explique difficilement sans l’hypothèse de quelques complicités bien placées… »
A bon entendeur, salut.
Soyez le premier à commenter