L’Algérie relève dans le point 23 que «le processus d’intégration maghrébine n’a pas exploité toutes ses potentialités en raison de l’absence d’un règlement juste et définitif du conflit du Sahara Occidental». Elle exprime sa préoccupation au sujet des atteintes aux droits de l’homme au Sahara Occidental ainsi que des arrestations arbitraires d’activistes sahraouis.
Elle invite l’UE à œuvrer dans le cadre des Nations unies à l’élargissement du mandat de la MINURSO, au respect des droits de l’homme «et de manière plus générale à agir pour un règlement juste et définitif du conflit qui pourvoie à l’autodétermination du peuple sahraoui». Elle appelle également l’UE et ses Etats membres à s’abstenir d’être partie prenante à des accords et contrats visant l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara Occidental. L’Algérie affirme par ailleurs appuyer les efforts déployés en faveur de la stabilité de la région du Sahel, entre autres celui visant à organiser un sommet régional sur la sécurité et le développement dans cette région.
L’Algérie a annoncé dans sa déclaration au conseil d’association la mise en place prochaine du sous-comité «Dialogue politique, sécurité et droits de l’homme». Comité qu’elle n’a eu de cesse de revendiquer la création et qu’elle tient à inscrire dans le dispositif institutionnel qui doit servir «d’instrument efficace de suivi de la mise en œuvre de l’accord d’association». Elle rappelle aussi qu’elle plaide pour la révision du fonctionnement du Conseil des droits de l’homme «dans le sens d’une plus grande transparence dans ses missions et mandats». (Point 9). Elle milite, dit-elle, »de concert avec l’UE, en faveur de l’adoption dans le cadre des Nations unies, d’un moratoire sur l’application de la peine de mort».
Elle n’a pas omis de rejeter dans le point 18 «toute mesure visant à restreindre le droit inaliénable des Etats parties à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire pour le développement socioéconomique». Tout en mettant l’accent «sur l’importance de l’universalité du TNP pour préserver sa crédibilité», elle déclare «militer pour un traitement équilibré de la mise en œuvre des trois piliers du TNP à savoir le désarmement, la non prolifération et l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire».
Source : Le Quotidien d’Oran
Source : Le Quotidien d’Oran
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