Des diplomates arabes évoquent les conditions de l’Algérie à une relance de l’UPM

Le porte-parole du ministère français des AE refuse de répondre à une question à ce sujet
Des diplomates arabes évoquent les conditions de l’Algérie à une relance de l’UPM

Des diplomates arabes ont déclaré avant-hier que le refus de certains pays dont l’Algérie à s’assoir à la même table qu’Israël menaçait de compromettre la relance de l’union pour la méditerranée.

L’état de paralysie dans le quel se trouve l’UPM, reporte une nouvelle fois le sommet présidentiel prévu, il y’a quelques semaines et empêche la tenue d’autres réunions à caractère économique et technique prévues ce mois-ci au Caire. Si le porte-parole du ministère français des affaires étrangères explique que ces réunions ont été annulées pour une question de calendriers, des diplomates arabes soutiennent eux que l’annulation de ces réunions réservées aux dossiers de l’agriculture et de l’énergie, reflète les dissensions qui règnent au sein de l’UPM.
Le porte-parole du ministère a par ailleurs indiqué avant-hier lors d’une conférence que la France et l’Egypte qui rappelons le co-président l’union depuis sa création en 2008, étudient de nouvelles dates pour la tenue des réunions. Les dissensions concernant les postes, l’emplacement du siège et la présence d’Israël ont cependant affaibli les engagements des pays dans la participation aux démarches programmées.
Le porte-parole a refusé de commenter le refus de l’Algérie et d’autres pays à utiliser de ce projet un moyen de normaliser leurs relations avec Israël, se contentant de déclaré que la France « appelle les pays membres à contribuer au succès de l’UPM qui doit constituer une région de solidarité et de coopération pour une exécution de projets précis ».
Par : Abdenour Boukhamkham/Alger
El KHABAR, 25/6/2010



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