La guerre déclarée par le Président Aziz à Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) continue d’inquiéter tout le monde. Même si la nébuleuse terroriste a ignoré royalement notre pays dans le communiqué lu par son chef et dans lequel il a désigné la France et son président Sarkozy en tant que (seul) coupable de l’attaque meurtrière de son camp ; ce qui en fait, désormais, l’ennemi juré des Jihadistes. Peut-on se fier à cela et croire que la Mauritanie n’est pas concernée par l’ultimatum, ni par les menaces du chef terroriste ? Certainement pas.
La nébuleuse terroriste avait bien la Mauritanie sur son tableau de chasse avant même que celle-ci lui déclare ouvertement la guerre. Tout le monde se rappelle des attaques meurtrières perpétrées contre l’armée mauritanienne à Lemghaïty (2005), Ghallaouiya (2007) et Tourine (2008)… Des opérations qui ressemblent beaucoup à une provacation et un harcèlement pour contraindre le pays à s’engager dans la voie de la guerre. Un ‘‘piège’’ dans lequel le président Aziz est tombé, croyant être en légitime défense et cherchant à prendre sa vengeance contre un ennemi, partiquement insaisissable. Contrairement au Mali et au Niger qui refusent de répondre aux provocations d’Al-Qaida. Ils savent pertinemment qu’ils n’ont pas les moyens pour l’affronter et que les cibles réelles des attaques terroristes (les Occidentaux et l’Algérie) s’abstiennent d’engager les moyens à même de faire face à la menace. Cette approche pragmatique n’est-elle pas synonyme d’abdication ? Une honte dans la culture mauritanienne. Mais est-ce qu’on a, pour autant, les moyens pour entretenir cette position téméraire d’aller ainsi en guerre contre AQMI ? Est-ce que le pouvoir n’est pas en train de se suicider ? Beaucoup de gens le pensent.
En effet, jusqu’à présent, la nébuleuse terroriste n’a pas été vaincue dans aucun des nombreux foyers de guerre qu’elle anime à travers le monde (Afghanisatn, Pakistan, Somalie, Yemen, Irak, Algérie…). Peut-on croire à une exception mauritanienne ? C’est à voir si dans ce genre de situation l’espoir est permis !
Mais en attendant cela, il existe des solutions républicaines, autres que celle de la guerre pour affronter ce fléau. Elles consistent en un mélange de prévention, d’éducation, de maintien de l’ordre et de la loi. Pourquoi ne pas emprunter cette voie qui a l’avantage d’être moins risquée et plus réaliste. Surtout si on ajoute à cela, une coordination efficace avec les voisins. Car, dans ce combat de longue haleine, il ne faut pas trop compter sur les parties étrangères à la zone. Celles-ci peuvent à tout moment jeter l’éponge et rentrer chez elles.
La nébuleuse terroriste avait bien la Mauritanie sur son tableau de chasse avant même que celle-ci lui déclare ouvertement la guerre. Tout le monde se rappelle des attaques meurtrières perpétrées contre l’armée mauritanienne à Lemghaïty (2005), Ghallaouiya (2007) et Tourine (2008)… Des opérations qui ressemblent beaucoup à une provacation et un harcèlement pour contraindre le pays à s’engager dans la voie de la guerre. Un ‘‘piège’’ dans lequel le président Aziz est tombé, croyant être en légitime défense et cherchant à prendre sa vengeance contre un ennemi, partiquement insaisissable. Contrairement au Mali et au Niger qui refusent de répondre aux provocations d’Al-Qaida. Ils savent pertinemment qu’ils n’ont pas les moyens pour l’affronter et que les cibles réelles des attaques terroristes (les Occidentaux et l’Algérie) s’abstiennent d’engager les moyens à même de faire face à la menace. Cette approche pragmatique n’est-elle pas synonyme d’abdication ? Une honte dans la culture mauritanienne. Mais est-ce qu’on a, pour autant, les moyens pour entretenir cette position téméraire d’aller ainsi en guerre contre AQMI ? Est-ce que le pouvoir n’est pas en train de se suicider ? Beaucoup de gens le pensent.
En effet, jusqu’à présent, la nébuleuse terroriste n’a pas été vaincue dans aucun des nombreux foyers de guerre qu’elle anime à travers le monde (Afghanisatn, Pakistan, Somalie, Yemen, Irak, Algérie…). Peut-on croire à une exception mauritanienne ? C’est à voir si dans ce genre de situation l’espoir est permis !
Mais en attendant cela, il existe des solutions républicaines, autres que celle de la guerre pour affronter ce fléau. Elles consistent en un mélange de prévention, d’éducation, de maintien de l’ordre et de la loi. Pourquoi ne pas emprunter cette voie qui a l’avantage d’être moins risquée et plus réaliste. Surtout si on ajoute à cela, une coordination efficace avec les voisins. Car, dans ce combat de longue haleine, il ne faut pas trop compter sur les parties étrangères à la zone. Celles-ci peuvent à tout moment jeter l’éponge et rentrer chez elles.
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