Au Maroc, c’est l’affaire du Sahara Occidental qui détermine l’état des relations avec les pays voisins. Le seul pays africain qui se trouve en conflit avec tous ses voisins n’abandonne pas ses vieilles méthodes d’extorsion, pression et chantage. Surtout maintenant que ses deux principaux alliés, l’Espagne et la France, se trouvent au bord de l’abîme à cause de la crise financière et les scandales politiques de la corruption.
En effet, José Luis Zapatero est en retraite et a conduit l’Espagne vers la crise économique la plus grave des dernières décades. La position de Nicolas Sarkozy n’est pas enviable non plus. Le gigolo en chef, à l’instar de Zapatero, n’a aucune chance de gagner les élections de 2012. Ils étaient les deux piliers qui restaient au Maroc pour maintenir le statu quo, sans oublier que la France et l’Espagne font partie des pays qui composent le mal appelé « club d’amis du Sahara Occidental » qui, en réalité, se sont avérés les pires ennemis. L’un empêche le respect des droits de l’homme et l’autre offre des armes au Maroc pour le prix symbolique d’un euro.
Pendant les deux mandats de Zapatero, Mohamed VI n’a pas avancé d’un pas pour réussir les deux matières qu’il a hérité de son père : le conflit du Sahara Occidental et la revendication de Ceuta et Melilla. Aujourd’hui que son ami Zapatero s’apprête à quitter la Moncloa, Rabat essaie d’imposer un conflit bilatéral qui lui donne une position de force pour reprendre deux questions très épineuses pour la monarchie alaouite. Pour cela, plus de cinq réclamations adressées au gouvernement espagnol en moins d’un mois pour des incidents banals. Depuis plus de 36 ans, le « réchauffement » des relations avec le voisin du Nord passe par la bagarre pour Ceuta et Melilla et le Sahara, surtout que les relations avec le PP espagnol ont été caractérisées par la tension depuis le temps du président Aznar.
La diplomatie marocaine, faute d’arguments, est basée sur le maintien de la corde tendue sans jamais la rompre. Pour cela, le gouvernement marocain a émis plusieurs communiqués dans lesquels il condamne la répression des « forces de sécurité espagnoles » sans inculper directement le gouvernement espagnol.
Le gouvernement marocain a besoin de nourrir la tension dans la région pour imposer ses choix à l’Europe et à la communauté internationale en général. Une guerre de nerfs entre l’Espagne et le Maroc malgré l’étroite amitié qui les lie les responsables espagnols avec le Maroc. N’oublions qu’ils ont tous des villas offertes par Mohamed VI pour leurs vacances au soleil du royaume chérifien. Mais tous les cadeaux du monde n’ont pas suffi pour « éteindre » le feu allumé par les péripéties des combattants sahraouis.
La méthode n’est pas nouvelle. Toute l’Europe a été victime du chantage marocain. A chaque fois que l’Europe se préparait à prendre position sur le conflit du Sahara Occidental, le Maroc refusait de renouveler l’accord de pêche ou lâchait une vague de « pateras » ou intensifiait le trafic de drogue. C’est une preuve indéniable de l’échec de la diplomatie marocaine à attirer la sympathie internationale en faveur de l’abominable annexion de l’ancienne colonie espagnole. Mais ce qui doit énerver Zapatero plus que tout c’est que son alignement avec le Maroc contre les sahraouis n’a servi à rien. La tension n’a jamais baissé entre les deux pays. Malgré que l’Espagne n’a jamais reconnu le Sahara Occidental comme territoire occupé. Encore plus, lors de la crise de la militante sahraouie Aminatou Haidar, Madrid a clairement cédé à la demande marocaine de préciser dans un communiqué que le gouvernement espagnol considère que « le Sahara Occidental est géré par la loi marocaine ».
La faiblesse du gouvernement de Zapatero et de toute l’Europe est habilement exploitée par Rabat dans l’espoir de gagner du terrain. L’hypthèse de l’arrivée d’une équipe du PP à la Moncloa sème la zizanie dans les milieux des voyous de Mohamed VI qui gèrent les affaires du peuple marocain.
L’échec de la droite en France, le départ de Zapatero, les pressions exercées par l’envoyé spécial Christopher Ross, la visite du président Bouteflika en Espagne et le rapprochement entre Washington et Alger sont autant d’éléments source de malaise au palais de Mohamed VI qui voient son statut privilégié menacé. Par conséquent, les contentieux ne manqueront pas pour ouvrir davantage de fronts de pression et davantage de réclamations.
Toutes ces manigances ne font que réconforter le peuple sahraoui. Pour nous, ces agissements sont la preuve que le bout du chemin n’est pas loin et que la volonté des peuples finit toujours par s’imposer.
En effet, José Luis Zapatero est en retraite et a conduit l’Espagne vers la crise économique la plus grave des dernières décades. La position de Nicolas Sarkozy n’est pas enviable non plus. Le gigolo en chef, à l’instar de Zapatero, n’a aucune chance de gagner les élections de 2012. Ils étaient les deux piliers qui restaient au Maroc pour maintenir le statu quo, sans oublier que la France et l’Espagne font partie des pays qui composent le mal appelé « club d’amis du Sahara Occidental » qui, en réalité, se sont avérés les pires ennemis. L’un empêche le respect des droits de l’homme et l’autre offre des armes au Maroc pour le prix symbolique d’un euro.
Pendant les deux mandats de Zapatero, Mohamed VI n’a pas avancé d’un pas pour réussir les deux matières qu’il a hérité de son père : le conflit du Sahara Occidental et la revendication de Ceuta et Melilla. Aujourd’hui que son ami Zapatero s’apprête à quitter la Moncloa, Rabat essaie d’imposer un conflit bilatéral qui lui donne une position de force pour reprendre deux questions très épineuses pour la monarchie alaouite. Pour cela, plus de cinq réclamations adressées au gouvernement espagnol en moins d’un mois pour des incidents banals. Depuis plus de 36 ans, le « réchauffement » des relations avec le voisin du Nord passe par la bagarre pour Ceuta et Melilla et le Sahara, surtout que les relations avec le PP espagnol ont été caractérisées par la tension depuis le temps du président Aznar.
La diplomatie marocaine, faute d’arguments, est basée sur le maintien de la corde tendue sans jamais la rompre. Pour cela, le gouvernement marocain a émis plusieurs communiqués dans lesquels il condamne la répression des « forces de sécurité espagnoles » sans inculper directement le gouvernement espagnol.
Le gouvernement marocain a besoin de nourrir la tension dans la région pour imposer ses choix à l’Europe et à la communauté internationale en général. Une guerre de nerfs entre l’Espagne et le Maroc malgré l’étroite amitié qui les lie les responsables espagnols avec le Maroc. N’oublions qu’ils ont tous des villas offertes par Mohamed VI pour leurs vacances au soleil du royaume chérifien. Mais tous les cadeaux du monde n’ont pas suffi pour « éteindre » le feu allumé par les péripéties des combattants sahraouis.
La méthode n’est pas nouvelle. Toute l’Europe a été victime du chantage marocain. A chaque fois que l’Europe se préparait à prendre position sur le conflit du Sahara Occidental, le Maroc refusait de renouveler l’accord de pêche ou lâchait une vague de « pateras » ou intensifiait le trafic de drogue. C’est une preuve indéniable de l’échec de la diplomatie marocaine à attirer la sympathie internationale en faveur de l’abominable annexion de l’ancienne colonie espagnole. Mais ce qui doit énerver Zapatero plus que tout c’est que son alignement avec le Maroc contre les sahraouis n’a servi à rien. La tension n’a jamais baissé entre les deux pays. Malgré que l’Espagne n’a jamais reconnu le Sahara Occidental comme territoire occupé. Encore plus, lors de la crise de la militante sahraouie Aminatou Haidar, Madrid a clairement cédé à la demande marocaine de préciser dans un communiqué que le gouvernement espagnol considère que « le Sahara Occidental est géré par la loi marocaine ».
La faiblesse du gouvernement de Zapatero et de toute l’Europe est habilement exploitée par Rabat dans l’espoir de gagner du terrain. L’hypthèse de l’arrivée d’une équipe du PP à la Moncloa sème la zizanie dans les milieux des voyous de Mohamed VI qui gèrent les affaires du peuple marocain.
L’échec de la droite en France, le départ de Zapatero, les pressions exercées par l’envoyé spécial Christopher Ross, la visite du président Bouteflika en Espagne et le rapprochement entre Washington et Alger sont autant d’éléments source de malaise au palais de Mohamed VI qui voient son statut privilégié menacé. Par conséquent, les contentieux ne manqueront pas pour ouvrir davantage de fronts de pression et davantage de réclamations.
Toutes ces manigances ne font que réconforter le peuple sahraoui. Pour nous, ces agissements sont la preuve que le bout du chemin n’est pas loin et que la volonté des peuples finit toujours par s’imposer.
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