Magnifique récit d’un voyage à travers le Sahara Occidental occupé par le Maroc.
Dahkla-frontière mauritanienne
Journée de route, même plus une ligne électrique, mais une chaleur étouffante jusqu’au poste frontière. Début des formalités marocaines, police d’abord, puis douanes dans un autre local. Stéph laisse sa paire de lunettes au poste police, mais voit passer un douanier avec elle sur le nez, qu’il dépose dans le tiroir de son bureau. Il passe vers le douanier et lui demande ses lunettes, lui fait mine de ne rien entendre, il insiste en lui disant qu’il l’a vu les mettre dans son tiroir. Le douanier lui sort alors la paire de lunette et lui demande tout étonné, serait-ce celle là ? Stéphane lui confirme qu’il vient de les laisser au poste police de l’autre côté de la route. Le douanier les lui rend.
Nous partons pour la traversée du « no man’sland » de 9 km de piste séparant les deux postes frontières.La piste est totalement défoncée, on se colle à un taxi pour passer par un chemin « potable », au milieu, il s’arrête pour demande que nous le payions pour son guidage, Stéphane refuse et lui passe devant…. Nous touchons une fois le dessous du bus sur une pierre, !!OUF !!, On a mis la plaque !!
Nous arrivons au poste de douane mauritanien, petite cabane, on y dort, on y mange, on y rempli des papiers, on y fait tout quoi…
Les policiers veulent nous faire payer comme la police marocaine, mais quand nous leur expliquons que nous sommes en route avec un projet humanitaire, ils nous accordent la gratuité du passage. Nous tirons encore jusqu’à Nouadibhou pour passer la nuit dans le minuscule camping de « la baie du lévrier » chez Ali.
Nous repartons le lendemain direction Nouakchott, nous découvrons le train des mines avec ses 113 wagons de minerai de fer rempli à ras bords, d’où les deux locomotives !! Le paysage le long de la route est magnifique, il varie en couleur de sable, entre grandes dunes claires, creux de couleur presque noire, des monts bruns foncés et du sable comme la neige sur nos routes en hiver. A Nouakchott, c’est le chaos, suite à un orage, les rues sont de véritables bourbiers. Nous trouvons l’auberge du Sahara, mais pas de connection Wifi donc pas de mise à jour du blog possible.
Nous partons pour la traversée du « no man’sland » de 9 km de piste séparant les deux postes frontières.La piste est totalement défoncée, on se colle à un taxi pour passer par un chemin « potable », au milieu, il s’arrête pour demande que nous le payions pour son guidage, Stéphane refuse et lui passe devant…. Nous touchons une fois le dessous du bus sur une pierre, !!OUF !!, On a mis la plaque !!
Nous arrivons au poste de douane mauritanien, petite cabane, on y dort, on y mange, on y rempli des papiers, on y fait tout quoi…
Les policiers veulent nous faire payer comme la police marocaine, mais quand nous leur expliquons que nous sommes en route avec un projet humanitaire, ils nous accordent la gratuité du passage. Nous tirons encore jusqu’à Nouadibhou pour passer la nuit dans le minuscule camping de « la baie du lévrier » chez Ali.
Nous repartons le lendemain direction Nouakchott, nous découvrons le train des mines avec ses 113 wagons de minerai de fer rempli à ras bords, d’où les deux locomotives !! Le paysage le long de la route est magnifique, il varie en couleur de sable, entre grandes dunes claires, creux de couleur presque noire, des monts bruns foncés et du sable comme la neige sur nos routes en hiver. A Nouakchott, c’est le chaos, suite à un orage, les rues sont de véritables bourbiers. Nous trouvons l’auberge du Sahara, mais pas de connection Wifi donc pas de mise à jour du blog possible.
African Puzzle, 8/8/2010
Soyez le premier à commenter