Lorsque la puissance divine décide de châtier un individu ou un pays voire un empire, pour leurs arrogances, elle les orientet, sans qu’ils s’en aperçoivent, en direction de l’automutilation permanente et la décadence.
Allant dans le même sens, les anciennes pensées philosophiques ont suffisamment démontré, à l’évidence, cette orientation fatale des êtres, empires et civilisations, ne cessant de multiplier les conflits existentiels conjugués à leur arrogance entêtée de vouloir posséder plus que leur permettent le temps et l’espace (1)
Les multiples conflits entre les peuples du Moyen-Orient, berceau des civilisations et religions monothéistes, sont en train de générer, à force de persister, ce genre de mutilations et qu’ils couvent, ces derniers temps, d’autres germes funestes pour l’ensemble des pays du golfe arabo persique. En effet, les membrés du Congrès des USA ont discuté au sujet de la commande effectuée cette semaine par l’Arabie Saoudite cette semaine dite auprès du complexe militaro-industriel US, et ce, pour lui fournir des armes sophistiquées, en tous genres, estimées à plus de 60 milliards de dollars. Pharamineux !
Soit prés de 25% de l’enveloppe financière globale du troisième plan quinquennal Algérien. D’autres pays du golfe vont suivre prochainement la démarche de l’Arabie Saoudite. Depuis 20 ans, prés de 3000 milliards de dollars ont été dépensés par les pays du Moyen-Orient. Sans que ces armes soient utilisées. A l’exception d’Israël bien sur ! D’après les mêmes informations, l’Algérie est située au premier rang des pays africains dans le domaine de l’armement. Elle représente plus de 40% du volume global des achats à l’échelle continentale.
Il serait utile d’ajouter qu’une partie, des 60 milliards de dollars saoudiens, ira en pèlerinage’ dans la cagnotte d’Israël, comme d’habitude, et quelques miettes pour l’Egypte et la Jordanie. C’est par cette méthode, de « diplomatie sécuritaire », que l’aide américaine s’effectue par le canal de banques affidées aux lobbys israéliens. Ainsi, la sécurité d’Israël est considérée, par les religieux extrémistes ainsi que par ses maîtres à penser, internes et externes, comme quelque chose de sacrée et promise – décidément – par la divine Providence et, donc, rien n’a d’égal, à leurs yeux, devant cette sacro-sainte mission. Absolument rien !
A ce propos, il est utile de rappeler que le terrain, sur lequel est bâti l’immense immeuble et ses annexes abritant l’ONU – ce machin-là ainsi désigné par le Général De Gaule – à proximité de New York dont la mairie est dirigé par un juif américain, appartenait à la richissime famille des Rockefeller inaugurant ainsi le pôle de la gouvernance mondiale. En réalité, le nouveau temple d’un empire fondé sur des idées ne se différenciant pas tellement de celles qui ont mené aux
holocaustes des anciens temps et durant notre époque.
En revanche, et paradoxalement que cela puisse exister, cela à engendré des progrès profitables, au genre humain, grâce aux hommes et femmes de la connaissance ne cessant, depuis toujours, de s’entrechoquer a celles et ceux obsédés par le pouvoir politique et de la finance menant les bienfaits de ces progrès technologiques vers des buts autres que ceux visés initialement. C’est-à-dire le retour au
point zéro : le duel entre le bien et le mal caractérisant profondément la nature humaine.
A l’exemple de l’énergie atomique destinée, à l’origine, pour améliorer la condition humaine puis elle s’est transformée en génératrice d’armes de destruction massive « expérimentées » tout juste à la fin de la deuxième guerre mondiale, et jusqu’a ces derniers temps, exterminant et mutilant plusieurs centaines de milles d’êtres humains. A l’image, également, du silex utilisé pour chasser le gibier, ainsi que pour d’autres utilisations domestiques, puis il s’est modifié, au fil du temps, en une redoutable arme de guerre entre les peuplades d’antan. .
Ce qui est utile de noter, également, c’est que les découvertes à des fins militaires, aux temps actuels, telles les téléphonies satellitaires, de véhicules informatisés, missiles intercontinentaux, engins chimiques, d’approches topographiques etc., se sont transformées en utilités civiles. Un cercle vicieux que seul le genre humain est capable de configurer.
Cependant, à force de transformer la nature des choses et de convoquer, comme le font les lobbys juifs, exagérément le passé tout en disséminant les fantasmes, d’une époque tourmentée, aux quatre coins du Monde, et qu’ils se lamentent continuellement auprès d’un mur considéré comme ce qu’il en reste du premier temple monothéiste, dédié au Seigneur des deux Mondes, détruit à cause de la bêtise humaine, ils pourraient un jour ou l’autre faire ressusciter les anciens démons qui l’avaient démoli et, surtout, ceux déclenchant les derniers événements horribles engendrés par la Shoah et, également, ceux en train, A dieu ne plaise, de dessiner autrement les contours d’une troisième déflagration globale . Et, qu’à ce moment-là, et après, il serait futile de leurrer, encore une fois, l’humanité par les fausses interprétations de l’Histoire.
Aux USA, un obscur pasteur, d’une église «conservatrice» sans importance, a eu l’idée diabolique de faire brûler le Saint Coran au cas ou la communauté musulmane persiste de construire un complexe religieux à coté du lieu ou ont lieu les attentats du 11 septembre 2001. Ce soi-disant prêtre, d’extraction businessman raté, officie une cinquantaine d’adeptes seulement en Floride lieu habituel d’accostage des catholiques, notamment les aventuriers irlandais du 19 é siècle, déçus par le mode de vie sur l’ancien continent et,donc, ils ont le complexe de la ferveur identitaire jusqu’au-boutiste.
Ledit pasteur avait fait récemment un voyage, initiatique aux lieux du luthérianisme, en Allemagne. A l’occasion, il avait détourné trois mille dollars. Et falsifié son diplôme de doctorat. Puis, il retourne aux USA. Il se lance dans la foulée de la haine anti-Islam à la mode depuis le «fameux» 11 Septembre. Un business qui rapporte gros à tous les coups. Un coup médiatique réussi : Chapeau pour ce coup de pipeau !
D’une part, ledit maire de New York, d’origine juive, ne voit pas d’inconvénient à ce que qu’on construit ce complexe culturel et, de l’autre, les lobbys juifs amplifient à outrance, médiatiquement, l’intention de ce Monsieur montré comme le défenseur de la mémoire des victimes dudit attentat.
Puis, subitement, ces mêmes médias «reconnaissent» qu’ils ont trop poussé le bouchon. Et pour se racheter soi-disant ils ont, cette semaine, relativisé l’événement en l’aplatissant à la veille du deuxième contact entre M.Mahmoud Abbas et M. Benyamin Netanyahu. Comme d’habitude ! Et ce qui est plus sournois voire abject, dans toute cette cacophonie minutée, c’est qu’à la fin tout ce beau monde retrouvera ses marques. Avec, cependant, plus d’avantage pour Israël. Car le coup, à l’image des précédents, a déjà porté ses fruits. A profusion !
Beaucoup d’américains sont sensibles sur cette question, du 11 septembre, du citoyen jusqu’à la Maison Blanche. Bush fils et compagnie en avaient profité, à outrance. Israël aussi et ne cesse d’en jouir. Pleinement ! C’est devenu à la mode de condamner alors qu’en vérité, ils rendent service à ce genre de faussaires d’un nouveau type. Ainsi, va le monde d’aujourd’hui : d’une combine planifiée à une autre jusqu’à que le mensonge ressemble à de la vérité, et de presser le citron jusqu’à qu’il ne contienne aucune goutte de jus, etc.
Dans le même sens, d’anciens juifs, de mon patelin, disaient à titre informatif pour leurs successeurs : «il vaut mieux que tu laisse ton ennemi constamment inquiet et aboyer que de l’abattre d’un seul coup. Tu en jouisse tout doucement et tu découvrira beaucoup de choses avant qu’il ne s’en rende compte»
Les prochaines élections, à miparcours, entre le Parti démocrate américain, en perte de vitesse auprès de l’opinion interne voire externe, en face de celui républicain aiguillonné pour rééquilibrer les rapports de force en sa faveur et, à l’occasion, de celle d’Israël, constituent un test majeur édifiant pour la poursuite de ce processus diabolique tel que planifié par les stratèges d’Israël. Une aubaine pour les colonisations effrénées des terres palestiniennes par des juifs en mal existentiel ailleurs et cherchant, coûte que coûte, a vivre au dessus de tout tracas environnemental, lié à la présence de palestiniens faussant les décors, d’après ces illuminés de juifs. C’est dans la nature du racisme pur !
A la veille, des dites négociations, M. Mahmoud Abbas à déclaré que leur réussite reste dépendante de l’arrêt des colonies juives. Les politiciens juifs rétorquent : « ces colonies sont en train de s’installer au milieu des
anciennes » ont-ils assuré. Et, donc, il n’y a pas de nouvelles colonies d’après eux. Et encore, l’Etat d’Israël serait exclusivement juif. En d’autres termes, tous les non juifs seraient des étrangers sur leur
terre. Qui dit mieux ?
Dans le même sillage, jadis dans mon patelin, les juifs jouaient beaucoup de la Bezga : Une sorte de jeu au va-tout. Alors, ils disaient : l’essentiel est d’avoir en main le Dink : le joker ou l’atout. A l’image de la prise de position, de M. Benyamin Netannyahou, qualifiant les déclarations de cet illuminé d’évêque américain, en vérité un vulgaire chasseur de primes d’où qu’elles viennent,
d’irresponsables. Alors qu’en Israël, des gens responsables sont en train de faire plus depuis des décennies. Au quotidien. Et que la Bezga continue ! Elle vient de se terminer hier à Charma Cheikh. A la prochaine !
Le IX iéme anniversaire du 11 septembre, de cette année, coïncide avec l’Aïd Essaghir des musulmans ainsi perturbés par cet énergumène en vérité téléguidé et, également, à quelques semaines prés, des fêtes religieuses automnales juives et avec cette rencontre Israélo Palestinienne de Charma Cheikh en Egypte. Trop de fêtes religieuses et rendez-vous politiques pour croire à Papa Noël. Encore moins à de
l’irresponsabilité justement.
Comme cela s’est passé lors de la pendaison, du défunt Saddam Hussein, le jour même de l’Aïd el kabir : la fête du sacrifice pour mieux enfoncer le clou. Puis un tollé généralisé relayé, en plus, par les médias arabes mettant en grand relief les mines renfrognées des dirigeants arabes. Peu de temps après les sourires réapparaissent comme si rien n’était Le lièvre est connu pour son manque de mémoire. Il retourne toujours aux alentours de l’endroit d’où les chssseurs l’ont débusqué.
Le Président Obama avait annoncé, à l’occasion de la commémoration du 11 septembre, que les USA ne sont pas contre l’Islam mais contre El-Kaïda. Et puis quoi encore ? Des « experts » américains ont prédis, cette semaine – décidemment -, que le danger terroriste islamiste serait désormais actif sur le territoire des USA. Cette semaine, le Président US a annoncé à demi-mot à l’intention de M. Benyamin Netannyahou et M. Mahmoud Abbas, qu’ils réalisent vite la paix afin que les USA soient allégés et puissent se concentrer uniquement sur l’Afghanistan, l’Iran et, par ricochet, sur le Hezbollah et Hamas. Un petit hameçon qui n’est pas du genre à attirer l’intelligentsia juive. En d’autre terme : il s’est mis le doigt dans l’œil et
jusqu’au coude !
L’ancien secrétaire d’Etat des affaires étrangères, Henri Kissinger, comme s’il répliquait machiavéliquement au Président Obama, à exhorter tous les pays limitrophes à l’Afghanistan de s’unir contre les talibans alias Al Kaida car, d’après lui, les USA, à eux seuls, ne pourraient venir à bout de ce bourbier. Pourquoi, alors, l’avoir envahi du temps ou le parti des républicains, celui de M. Kissinger, était au pouvoir ? A l’évidence, tous les coups sont permis à la veille d’enjeux électoraux. La politique aux USA, est ainsi faite. AU cow-boy. Trop vache !
En conséquence, les stratèges politico médiatiques, du monde arabo musulman, qu’ils sachent une fois pour toute, enfin, qu’ils n’ont point de salut que dans l’information pertinente, et ce, afin d’équilibrer les rapports de force médiatiques et, surtout, d’éviter de se complaire dans la farniente conjuguée à la dispersion des efforts collectifs d’un nombre important de jeunes conditionnés par l’information biaisée ensemençant les germes de la soumission aveugle, au maître du moment, déjà enfouie aux tréfonds des consciences depuis les périodes de la pensée à sens unique.
En ce qui nous concerne, et malgré tous les sacrifices pour se purifier de toutes les souillures lesquelles ont encrassé notre passé, il se trouve qu’une deuxième aliénation en différé – post indépendance – et trouvant de surcroît des exécutants zélés l’appliquant à la lettre, est en train d’envahir médiatiquement notre quotidien. Triste sort ! A l’image de : Ligotés et Soumis devant toi ô maître : « Msselmine oua Mketfine ya sidi ». Jusqu’à quand ces imbécillités et absurdités ?
Un sujet d’actualité mérite d’être ajouté à ci-dessus. Il s’agit de l’entraîneur national du football, le Cheikh Rabah Saadane. Ce dernier fut l’hôte du Cheikh d’une zaouïa d’Ain-ouassara. Encensé, cajolé, nourri grassement, il à été vêtu d’un burnous en laine de dromadaire en pleine saison
estivale, télévisé, photographié, etc. ; puis, subitement, après son dernier match contre la Tanzanie, honni, insulté, détrôné, etc. Cela a coïncidé, Ô ironie du sort, dans la foulée des dernières victoires internationales successives de la JSK contre des équipes égyptiennes.
C’est le comble pour le Cheikh, ainsi désigné dans les chansons ayant fait fureur durant tout l’été passé. Ces dernières semaines, il ne lest plus. Cela se passe ainsi ça chez nous. A l’image du Bordj Bou Leila du temps des janissaires turcs. Donc, toutes ces euphories sont devenues de mauvais souvenirs. Cela devrait, en principe, constituer matière à réflexion pour ce genre de leadership. Dans tous les domaines. Malgré ça, rendons lui grâce, par décence, pour avoir donner l’occasion à des millions de jeunes de chanter, danser, rêver, discutailler et
gaspiller beaucoup d’argent. Tant que de jeunes gens confondent victoire de foot avec celle sur le sort, d’autres déceptions les attendent dans les
18 (ans) mètres. Forcément.
Enfin, bonne continuation de l’année 2010 ainsi qu’une agréable rentrée scolaire et une meilleure orientation professionnelle et universitaire ; sans oublier de souhaiter bonne chance au nouveau Cheikh de l’équipe nationale du football, M. Abdelhak Benchikha – décidemment – et, Inch’Allah, au prochain Ramadhan plus instructif et constructif que celui passé. A ce propos, la Nuit du Destin de 2011 coïncidera tout juste avec la fin des négociations entre Israéliens et Palestiniens. S’agit-il d’un «oracle» ? (2).
NOTES:
1 – Jadis, à l’est de l’Atlas saharien algérien, lorsqu’une famille désire vendre une maison, une terre agricole
, il le fait par l’intermédiaire d’un crieur public. Ce dernier clamer, à l’intention des habitants, non pas qu’il y a une possession à vendre mais: «Yali yechri déla». A peu prés: «Lequel désire acquérir un instant de jouissance»
2 – Dans mon patelin, durant la nuit coloniale, des interprétations déplacées voire blasphématoires,
du sens des Versets du Saint Coran, ont été insidieusement greffées sur
la croyance innocente, néanmoins ignorante, de larges couches
de la société de l’époque.
On racontait, sérieusement, qu’au milieu de la nuit du destin – Leilat Al Qadr – une femme aurait vu le ciel s’ouvrir et une voix lui demandât qu’elle sollicite tout ce qu’elle veut. Cette dame avait une courte chevelure et désirait qu’elle soit longue. Alors, elle répondit tout de suite car, dit-on, le ciel se referme rapidement et le vœu ne sera pas exaucé. Éblouie par la lumière venue du ciel, et au lieu de dire : «que ma chevelure soit longue, elle dit que ma tête grandisse». Et son vœu est exaucé ! A quelques intersections ajoutées, on est encore à ce rond-point. Aujourd’hui, il s’est avéré que c’était une blague juive, parmi d’autres, à l’intention de pauvres bougres que nous étions tous comme nous sommeillons encore sur nos faux lauriers et commentaires déplacées voire insensés sur notre raison d’être.
Ali Brahimi
Le Quotidien d’Oran, 16/9/2010
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