La transsaharienne voit le bout du tunnel : La question du financement en phase de règlement

Le projet de la transsaharienne qui connait un blocage dans certaines tranches est en voie d’être pris en charge. Le problème crucial du financement ne se pose plus. Selon le ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, la partie se situant au Niger sur une distance de 223 Km a trouvé le financement nécessaire.  » 183 millions de dollars seront ainsi engagés pour réaliser ce projet « , a-t-il déclaré sur les ondes de la radio chaîne III, ajoutant que des banques sont  » intéressées par ce projet « . 

Le ministre qui s’exprimait à l’occasion de la journée internationale de la paix a souligné l’importance de ce projet tout comme celui du gazoduc devant relié le Nigéria à l’Europe. Des projets  » vitaux pour le continent africain « . Abdelkader Messahel estime qu’il ne faut dissocier la paix et le développement , deux facteurs qui vont de paire. Mais l’Afrique sur lequel l’attention est focalisée au regard des conflits devenus interminables n’a pas besoin uniquement de fonds pur son développement mais beaucoup plus de  » transfert de technologie « . 

Le continent noir, poursuit-il, a besoin également d’un  » commerce équitable et de la levée des restrictions  » ajoutant  » il faut repenser l’aide à l’Afrique « . Dans ce registre, il met en avant la contribution de l’Algérie dans le développement du continent comme les actions que mène notre pays au Nord du pays à travers le financement de petits projets créateurs d’emplois et de richesses. 

C’est aussi un rôle prépondérant que joue l’Algérie dans le Nepad au coté d’autres pays africains. Un programme qui a  » donné ses fruits puisque la croissance en Afrique se maintient entre 4% et 5% malgré la crise économique mondiale « , a-t-il souligné. Cette performances est le résultat, selon lui, des efforts consentis en matière de  » gouvernance politique et économique  » A titre d’exemple, il cite le nombre de conflit qui a considérablement baissé et ne sont que  » 3 à 4 aujourd’hui sur tout le continent ».

Interrogé sur le financement du terrorisme, le ministre a déclaré que ce fléau est planétaire et l’Algérie joue un rôle important dans la lutte contre le terrorisme. Pour Abdelkader Messahel,  » 95% du financement du terrorisme provient aujourd’hui du paiement des rançons « . D’ou la position et l’engagement de l’Algérie à  » criminaliser le paiement des rançons « . dans ce regsitre, le ministre appelle l’Union européenne à prendre des décisions concrètes en vu de lutter efficacement contre le paiement des rançons. 

Le ministre précisera en outre que le protocole des Nations unies sur la prise d’otage et le financement du terrorisme reste  » flou  » sur la question du paiement des rançons et l’Algérie travaille pour apporter des correctifs. A propos du conflit du Sahara occidental, Abdelkader Messahel réitère la position de l’Algérie, celle du respect des résolutions onusiennes consacrant l’autodétermination du peuple sahraoui. 

Abdelghani M
Source : Le Maghreb, 22/9/2010

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