Le sens d’une fête nationale

Pour les Sahraouis, surtout le Front Polisario, la célébration du 12 octobre revêt une importance toute particulière.

Cette date de l’année 1975 est marquée d’une pierre blanche, en ce sens qu’elle a consacré l’unité de toutes les tribus sahraouies pour faire face à l’occupant marocain.
Cette fusion pour un idéal national s’est traduite, il y a 35 ans, par la création du Front Polisario, seul et unique représentant politique du peuple sahraoui. C’était juste après l’invasion militaire marocaine des territoires sahraouis après le retrait des troupes espagnoles. Pour le peuple sahraoui et sa jeune armée, c’est le début d’une longue lutte militaire d’abord, puis diplomatique contre l’occupant marocain.

35 ans après et malgré l’incroyable cécité de la communauté internationale ainsi que la redoutable machine de propagande marocaine, le peuple sahraoui résiste stoïquement à cette entreprise de spoliation de sa terre et de ses richesses. Mieux encore, la mobilisation et l’aura du Front Polisario restent intactes.


La ferveur observée hier à Mijek témoigne admirablement de cet attachement viscéral à l’autodétermination, mais surtout à la terre, quitte à verser encore du sang. Signe de la permanence de cette mobilisation, les Sahraouis ont suivi avec beaucoup d’intérêt le riche programme des activités politiques et culturelles concocté à l’occasion.
Hassan Moali
El Watan, 13/10/2010

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*